Citations et prières édifiantes


Prière d’abandon de Mme Elisabeth (soeur de Louis XVI, guillotinée en 1794, vénérable)

« Mon Dieu, je crois à Votre infinie bonté, non seulement à cette bonté qui embrasse le monde, mais à cette bonté particulière et toute personnelle qui aboutit à cette misérable créature que je suis, et qui dispose tout pour son plus grand bien… Et c’est pourquoi, Seigneur, même quand je ne vois pas, quand je ne comprends pas, quand je ne sens pas, je crois que l’état où je me trouve et tout ce qui m’arrive est l’oeuvre de votre amour; et de toute ma volonté, je le préfère à tout autre état, qui me serait plus agréable, mais qui viendrait moins de Vous. Je me mets entre Vos mains: faites de moi ce qu’il Vous plaira, ne me laissant que la consolation de Vous obéir… Ainsi soit-il ! Oui vraiment Messire Dieu premier servi. »


Saint Pie X

« Je tiens très certainement et professe sincèrement que la foi n’est pas un sentiment religieux aveugle qui émerge des ténèbres du subconscient sous la pression du cœur et l’inclination de la volonté moralement informée, mais qu’elle est un véritable assentiment de l’intelligence à la vérité reçue du dehors, de l’écoute, par lequel nous croyons vrai, à cause de l’autorité de Dieu souverainement véridique, ce qui a été dit, attesté et révélé par le Dieu personnel, notre Créateur et notre Seigneur. »


Sur la foi – Richard de Saint-Victor, De Trinitate, l. I, c. 2

« Ce qu’il y a ici d’admirable, c’est que, pour nous tous, les vrais fidèles, rien n’est plus certain que notre adhésion aux vérités de la foi. Car la révélation faite d’en haut à nos pères a été confirmée divinement par des signes et des prodiges si multiples, si éclatants, si extraordinaires, qu’il semble que ce serait une folie caractérisée d’éprouver à leur sujet le moindre doute. Les miracles innombrables et d’autres faits qui ne peuvent être que divins emportent ici la conviction et rendent le doute impossible. Quand il s’agit d’attester et aussi de confirmer ces vérités, les signes sont, pour nous, des arguments, les prodiges tiennent lieu d’expérience.

Ah ! si les juifs voulaient être attentifs, si les païens voulaient y réfléchir ! Avec quelle sécurité de conscience sur ce point nous pourrons comparaître au tribunal de Dieu. Ne serons-nous pas fondés à lui dire en toute assurance : « Seigneur, s’il y a erreur, c’est vous-même qui nous avez trompés : devant nous, pour confirmer ces dogmes, il y a eu de tels signes, de tels prodiges, que vous seul pouviez accomplir ! Assurément ce sont des hommes d’une sainteté éminente qui nous les ont transmis ; c’est un témoignage authentique, de valeur suprême qui les a garantis : vous-mêmes coopériez et confirmiez ces paroles par les signes qui les accompagnaient. » Et voilà pourquoi les vrais fidèles sont disposés à mourir pour la foi plutôt que de la renier. Assurément aucune adhésion n’est plus ferme que celle qui est donnée aux vérités atteintes par une foi résolue. »


Léon XIII, extrait de la lettre encyclique sur le Rosaire Supremi apostolatus Officio, 1er septembre 1883

« Ce fut toujours le soin principal et solennel des catholiques de se réfugier sous l’égide de Marie et de s’en remettre à sa maternelle bonté dans les temps troublés et dans les circonstances périlleuses. Cela prouve que l’Eglise catholique a toujours mis, et avec raison, en la Mère de Dieu, toute sa confiance et toute son espérance. En effet, la Vierge exempte de la souillure originelle, choisie pour être la Mère de Dieu, et par cela même associée à lui dans l’œuvre du salut du genre humain, jouit auprès de son Fils d’une telle faveur et d’une telle puissance que jamais la nature humaine et la nature angélique n’ont pu et ne peuvent les obtenir. Aussi, puisqu’il lui est doux et agréable par-dessus toute chose d’accorder son secours et son assistance à ceux qui les lui demandent, il n’est pas douteux qu’elle ne veuille, et pour ainsi dire qu’elle ne s’empresse d’accueillir les vœux que lui adressera l’Eglise universelle.
Cette piété, si grande et si confiante envers l’Auguste Reine des cieux, n’a jamais brillé d’un éclat aussi resplendissant que quand la violence des erreurs répandues, ou une corruption intolérable des mœurs, ou les attaques d’adversaires puissants, ont semblé mettre en péril l’Eglise militante de Dieu.
L’histoire ancienne et moderne et les fastes les plus mémorables de l’Eglise, rappellent le souvenir des supplications publiques et privées à la Mère de Dieu, ainsi que les secours accordés par Elle, et en maintes circonstances la paix et la tranquillité publiques obtenues par sa divine intervention. De là ces qualifications d’Auxiliatrice, de Bienfaitrice, et de Consolatrice des chrétiens, de Reine des armées, de Dispensatrice de la victoire et de la paix, dont on l’a saluée. Entre tous ces titres, est surtout remarquable et solennel celui qui lui vient du Rosaire, et par lequel ont été consacrés à perpétuité les insignes bienfaits dont lui est redevable le nom de chrétien »


Matthieu 16:24-26

24 Alors Jésus dit à ses disciples: « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à soi-même, qu’il prenne sa croix et me suive.
25 Car celui qui voudra sauver sa vie, la perdra; et celui qui perdra sa vie à cause de moi, la trouvera.
26 Et que sert à un homme de gagner le monde entier, s’il vient à perdre son âme ? Ou que donnera un homme en échange de son âme ?


L’Imitation de Jésus-Christ – Adaptation en vers de Pierre Corneille Chapitre XXXII – Qu’il faut renoncer à soi-même et à toutes les convoitises

– Jésus-Christ –
Cherche la liberté comme un bonheur suprême ;
Mais souviens-toi, mon fils, de cette vérité,
Qu’il te faut renoncer tout à fait à toi même,
Ou tu n’obtiendras point d’entière liberté.
Ceux qui pensent ici posséder quelque chose
La possèdent bien moins qu’ils n’en sont possédés ;
Et ceux dont l’amour-propre en leur faveur dispose
Sont autant de captifs par eux-mêmes gardés.
Les appétits des sens ne font que des esclaves ;
La curiosité comme eux a ses liens,
Et les plus grands coureurs ne courent qu’aux entraves
Que jettent sous leurs pas les charmes des faux biens.
Ils recherchent partout les douceurs passagères
Plus que ce qui conduit jusqu’à l’éternité ;
Et souvent pour tout but ils se font des chimères,
Qui n’ont pour fondement que l’instabilité.
Hors ce qui vient de moi, tout passe, tout s’envole ;
Tout en son vrai néant aussitôt se résout ;
Et pour te dire tout d’une seule parole,
Quitte tout, mon enfant, et tu trouveras tout.
Tu trouveras la paix, quittant la convoitise
C’est ce que fortement il te faut concevoir :
Du ciel en ces deux mots la science est comprise ;
Qui les pratique entend tout ce qu’il faut savoir.


Père Augustin du Très Saint-Sacrement, ancien juif converti au catholicisme

« Le bonheur, je l’ai cherché dans la vie élégante, dans l’étourdissement des bals et des fêtes ; je l’ai cherché dans la possession de l’or, dans les émotions du jeu, dans l’intimité des hommes célèbres, dans tous les plaisirs des sens et de l’esprit… La plupart des hommes se trompent sur la nature même du bonheur; et ils le cherchent là où il n’est pas… On aime le bonheur, et Jésus-Christ, seul bonheur possible, n’est pas aimé… Ô mon Dieu ! Est-ce possible ? L’Amour n’est pas aimé ! Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas connu. On étudie tout, excepté Lui… Ô vous tous qui m’écoutez, faut-il donc que ce soit un Juif qui vienne supplier des Chrétiens d’adorer Jésus-Christ ?… Mais, dira-t-on : « Je ne crois pas en Jésus-Christ ». Et moi non plus je n’y croyais pas, et c’est précisément pour cela que j’étais malheureux ! »


Saint Augustin (In Evangelium Ioannis, tractatus XXVI, 13)

Ô sacrement de piété ! ô symbole d’unité ! ô lien de charité ! Celui qui veut vivre sait où est pour lui la source de la vie. Qu’il s’approche donc, qu’il croie, qu’il soit incorporé pour entrer en participation de la vie. Qu’il ne fuie point l’étroite union avec les membres; qu’il ne soit point un membre corrompu qui mérite d’être retranché, un membre difforme dont le corps ait à rougir ; qu’il se recommande à la fois par la beauté, la proportion, la santé ; qu’il s’attache étroitement au corps ; qu’il vive de Dieu et pour Dieu ; que par une vie de travail sur la terre, il mérite de régner un jour dans le ciel.

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