L’Eglise nous défend les œuvres serviles aux jours de fête. Ces jours sont consacrés à Dieu et au repos. Il faut donc éviter ce qui nous empêcherait d’honorer Dieu convenablement et de nous reposer.
Les travaux serviles sont les travaux qui exigent de l’effort physique, qui sont faits en vue d’un salaire ou d’un gain et qui ont pour objet de satisfaire aux nécessités matérielles de la vie, c’est-à-dire de se procurer le vêtement et la nourriture. Ils sont appelés ainsi car ils étaient autrefois réservés aux esclaves (servi).
Le sport entre quant à lui dans la catégorie des « travaux communs » (qui étaient communs aux esclaves et aux hommes libres). Il est souvent moins absorbant que les œuvres serviles, peut être fait pour se détendre et ne vise en soi pas à se procurer un gain ou à satisfaire aux nécessités matérielles de la vie. Il est donc interdit seulement quand il nous empêche d’accomplir nos devoirs pour la sanctification de la fête, tels que l’assistance à la Messe. Autrement, il est permis.
On peut donc courir, faire du vélo, une randonnée, jouer au tennis, au foot ou exercer tout autre activité sportive le dimanche et les jours de fêtes si cela ne nous empêche pas de les sanctifier convenablement.