Vatican II est un concile, c’est-à-dire une réunion de nombreux évêques autour du Pape pour discuter de la foi catholique, réaffirmer et préciser son contenu, et condamner les erreurs qui s’y opposent. Cependant, ce n’est pas un concile comme les autres (par exemple Nicée (325), Latran IV (1215), Trente (1563) ou Vatican (1870)), à travers lesquels l’Eglise exaltait la vérité contre ses adversaires et ravivait la piété des fidèles. Vatican II a au contraire été influencé et mené par les ennemis de l’Eglise, qui s’étaient progressivement installés dans ses structures (dans son encyclique Pascendi (1907), saint Pie X explique que les ennemis modernistes de l’Eglise se trouvent « dans ses entrailles »). Ces ennemis voulaient détruire ce que l’Egise a toujours été et la transformer selon leurs faux principes (« imprégnés jusqu’aux moelles d’un venin d’erreur puisé chez les adversaires de la foi catholique, [ils] se posent, au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l’Eglise » ajoute saint Pie X).
Ce concile a été convoqué par Jean XXIII en 1959 et s’est réuni entre 1962 et 1965. Comme nous venons de l’affirmer, son objectif était de transformer en profondeur la doctrine et la discipline de l’Eglise catholique pour la « réconcilier » avec le monde moderne. On parlait à l’époque d’un aggiornamento, c’est-à-dire d’une « mise à jour ». En clair : c’est une révolution, reconnue comme telle par tout le monde !, ses défenseurs au sein et en dehors de l’Eglise qui se réjouissent de cette révolution ; tout comme ses opposants qui s’en désolent et la combattent.
Vatican II enseignent des doctrines qui s’opposent radicalement à l’enseignement de l’Eglise catholique et qui ont toujours été condamnées comme contraires à la foi et dangereuses pour le salut des âmes, comme la liberté religieuse et l’œcuménisme. Ces erreurs ont pour objectif de plaire au monde moderne, sécularisé, relativiste et centré sur l’homme et son expérience personnelle, au détriment de la révélation objective de Dieu.
Comme toute révolution, Vatican II a fait table rase du passé. Vatican II, son esprit et ses suites – au-delà des documents du concile lui-même – a détruit, modifié ou totalement déformé tout ce que les catholiques avaient toujours cru et fait depuis deux millénaires, dans tous les domaines : la piété, la spiritualité, la liturgie, les sacrements, le dogme, le péché, la politique, la relation avec les autres religions, la famille, le mariage, le but de la vie, etc. Tout a été bouleversé et subverti.
Cette révolution a posé et pose encore aujourd’hui un grave problème de conscience pour les catholiques. Ils ont été contraints de se demander comment une telle situation était possible. Après réflexion, si nous souhaitons demeurer entièrement fidèles aux vérités de la foi et que nous acceptons la réalité telle qu’elle est et non telle que nous voudrions qu’elle soit, une seule solution tient debout : Vatican II n’est pas une œuvre de l’Eglise et les papes de Vatican II ne peuvent pas être de vrais papes.