Pour remplir nos devoirs envers Dieu, l’Eglise nous oblige, sous peine de péché grave et lorsque nous n’y sommes pas empêchés, d’assister à la Messe tous les dimanches et autres fêtes d’obligation. En France, ces fêtes d’obligation sont Noël (25 décembre), l’Ascension (40 jours après Pâques), l’Assomption (15 août) et la Toussaint (1er novembre).
Lorsque nous y sommes empêchés pour un motif légitime, il faut sanctifier ces dimanches et fêtes d’obligation par d’autres moyens.
Il est en soi légitime de prendre des vacances pour se reposer, pour découvrir un pays, une région, une ville, ou encore pour retrouver de la famille de temps en temps. Cependant, « Dieu ne prend pas de vacances » (et le diable non plus…) pour ainsi dire. Les vacances sont une partie de notre vie comme les autres et ne nous dispensent pas de l’obéissance aux commandements. Elles ne doivent pas être un prétexte pour le relâchement et le péché. Au contraire, chaque partie de notre vie, à sa manière, a sa place dans notre sanctification, nos progrès spirituel et notre équilibre de vie en vue du salut. Il faut donc continuer à sanctifier les dimanches et fêtes d’obligation.
Aujourd’hui, la crise au sein de l’Eglise rend l’accès à la Messe et aux sacrements beaucoup plus difficile. Par conséquent, s’il n’y a pas de Messe entièrement catholique accessible durant les vacances, il faut sanctifier les dimanches et fêtes d’obligation par d’autres moyens. Il est donc possible, dans ce cas, de « rater » la Messe.