Lorsqu’une raison légitime nous empêche d’assister à la Messe les dimanches et jours de fêtes, nous devons sanctifier ces jours par d’autres moyens.
De tout temps, des régions du monde ont été privées de l’accès à la Messe et aux sacrements. C’est notamment le cas des pays de mission. Par exemple, le Japon a interdit le catholicisme en 1614. Ce n’est que dans les années 1850 qu’il fut officiellement réintroduit. Pendant 250 ans, des Japonais ont fait survivre le catholicisme secrètement, sans prêtres, sans Messe, sans sacrements. C’est également le cas pendant les périodes de persécution. Par exemple, durant la Révolution française (le saint curé d’Ars a fait sa première communion dans une grange, sans lumière, en 1795. On image facilement qu’il n’ait pas eu accès aux sacrements régulièrement durant cette période) ou dans les pays communistes.
À l’impossible nul n’est tenu. Pour accomplir nos devoirs envers Dieu sans avoir accès à la Messe, il faut donc consacrer à peu près le temps d’une Messe (environ une heure) à prier sérieusement, seul ou en famille. Cela peut se faire par exemple en lisant l’ordinaire de la Messe et les textes du jour et en faisant une communion spirituelle. La récitation du rosaire et la méditation sont également de bons moyens de sanctifier les dimanches et jours de fêtes chez soi.
Les moyens de communication modernes permettent également de regarder des offices en direct et d’écouter des sermons enregistrés. Cela ne remplace pas la Messe mais cela aide à sanctifier les dimanches et jours de fêtes chez soi.