Prières quotidiennes

Prières traditionnelles du matin et du soir

Prière du matin

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit

Mettons-nous en la présence de Dieu et adorons-le

Très sainte et très auguste Trinité, Dieu unique en trois personnes, je crois que vous êtes ici présent. Je vous adore avec les sentiments de l’humilité la plus profonde, et je vous rends de tout mon coeur les hommages qui sont dus à votre souveraine Majesté.

Acte de Foi

Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper.

Acte d’Espérance

Mon Dieu, j’espère, avec une ferme confiance, que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde, et si j’observe vos commandements, le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous l’avez promis, et que vous êtes fidèle dans vos promesses.

Acte de Charité

Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur, et par-dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon et infiniment aimable, et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous.

Remercions Dieu des grâces qu’il nous a faites et offrons-nous à lui

Mon Dieu, je vous remercie très humblement de toutes les grâces que vous m’avez faites jusqu’ici. c’est encore par un effet de votre bonté que je vois ce jour ; je veux aussi l’employer uniquement a vous servir. je vous en consacre toutes les pensées, les paroles, les actions et les peines. bénissez-les, seigneur, afin qu’il n’y en ait aucune qui ne soit animée de votre amour, et qui ne tende à votre plus grande gloire.

Formons la résolution d’éviter le péché et de pratiquer la vertu

Adorable Jésus, divin modèle de la perfection à laquelle nous devons aspirer, je vais m’appliquer autant que je le pourrai, à me rendre semblable à vous : doux, humble, obéissant, chaste, zélé, patient, charitable et résigné comme vous ; et je ferai particulièrement tous mes efforts, pour ne pas retomber aujourd’hui, dans les fautes que je commets si souvent, et dont je souhaite sincèrement me corriger.

Demandons à Dieu les grâces qui nous sont nécessaires

Mon Dieu, vous connaissez ma faiblesse. Je ne puis rien sans le secours de votre grâce. Ne me la refusez pas, Ô mon Dieu, proportionnez-la à mes besoins ; donnez-moi assez de force, pour éviter tout le mal que vous défendez, pour pratiquer tout le bien que vous attendez de moi, et pour souffrir patiemment toutes les peines qu’il vous plaira de m’envoyer.

Invoquons la sainte Vierge, saint Joseph, notre bon Ange et notre saint
Patron

Sainte Vierge, Mère de Dieu, ma Mère et ma Patronne, je me mets sous votre protection, et je mets toute ma confiance en votre miséricorde. Soyez, ô Mère de bonté, mon refuge dans mes besoins, ma consolation, dans mes peines, et mon avocate auprès de votre adorable Fils, aujourd’hui, tous les jours de ma vie, et particulièrement à l’heure de ma mort.

Très saint patriarche saint Joseph, par cette sollicitude pleine d’amour avec laquelle vous vous êtes occupé en ce monde de Jésus et de Marie, daignez veiller sur notre existence jusqu’au dernier soupir.

Ange du ciel, mon fidèle et charitable guide, obtenez-moi d’être si docile à vos inspirations, et de régler si bien mes pas, que je ne m’écarte en rien de la voie des commandements de mon Dieu.

Grand Saint, dont j’ai l’honneur de porter le nom, protégez-moi, priez pour moi, afin que je puisse servir Dieu, comme vous, sur la terre, et le glorifier éternellement avec vous dans le ciel.
Ainsi soit-il !


Prière du soir

Mettons-nous en la présence de Dieu et adorons-le

Je vous adore, ô mon Dieu, avec la soumission que m’inspire la présence de votre souveraine grandeur. Je crois en vous, parce que vous êtes la vérité même.
J’espère en vous, parce que vous êtes infiniment bon. Je vous aime de tout mon coeur, parce que vous êtes souverainement aimable; et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous.

Remercions Dieu des grâces qu’il nous a faites

Quelles actions de grâces vous rendrai-je, ô mon Dieu, pour tous les biens que j’ai reçus de vous? Vous avez songé à moi de toute éternité; vous m’avez tiré du néant, vous avez donné votre vie pour me racheter, et vous me comblez encore tous les jours d’une infinité de faveurs. Hélas! Seigneur, que puis-je faire en reconnaissance de tant de bontés? Joignez-vous à moi, Esprits bienheureux, pour louer le Dieu des miséricordes, qui ne cesse de faire du bien à la plus
indigne et la plus ingrate de ses créatures.

Demandons à Dieu de connaître nos péchés

Source éternelle de lumière, Esprit-Saint, dissipez les ténèbres qui me cachent la laideur et la malice du péché. Faites-m’en concevoir une si grande horreur, ô mon Dieu, que je le haïsse, s’il se peut, autant que vous le haïssez vous-même, et que je ne craigne rien tant que de le commettre à l’avenir.

Examinons notre conscience sur les péchés commis pendant cette journée,
envers Dieu, envers le prochain et envers nous-mêmes… en pensées… en
paroles… en actions… en omissions…
Demandons pardon à Dieu de nos péchés

Me voici, Seigneur, tout couvert de confusion, et pénétré de douleur à la vue de mes fautes. Je viens les détester devant vous, avec un vrai déplaisir d’avoir offensé un Dieu si bon, si aimable et si digne d’être aimé. Était-ce donc là, ô mon Dieu, ce que vous deviez attendre de ma reconnaissance, après m’avoir aimé jusqu’à répandre votre sang pour moi ? Oui, Seigneur, j’ai poussé trop loin mon ingratitude. Je vous en demande très humblement pardon, et je vous conjure, ô mon Dieu, par cette même bonté dont j’ai ressenti tant de fois les effets, de
m’accorder la grâce d’en faire, dès aujourd’hui, et jusqu’à la mort, une sincère pénitence.

Prenons une ferme résolution de ne plus pécher

Que je souhaiterais, ô mon Dieu, de ne vous avoir jamais offensé! Mais, puisque j’ai été assez malheureux pour vous déplaire, je vais vous marquer mon repentir, par une conduite meilleure que celle que j’ai gardée jusqu’ici. Je renonce, dès à présent, au péché et à l’occasion du péché, surtout de celui où j’ai la faiblesse de retomber plus souvent. Et si vous daignez m’accorder votre grâce, ainsi que je la demande et que je l’espère, je tâcherai de remplir fidèlement mes devoirs, et rien ne sera capable de m’arrêter, quand il s’agira de vous servir. Ainsi soit-il.
Notre Père, Je vous salue Marie, Je crois en Dieu, Je confesse à Dieu.

Recommandons-nous à Dieu, à la sainte Vierge et aux Saints

Bénissez, ô mon Dieu, le repos que je vais prendre, pour réparer mes forces, afin de vous mieux servir. Vierge sainte, Mère de mon Dieu, et après lui ma plus ferme espérance, saint Joseph, mon bon ange, mon saint patron, intercédez pour moi, protégez-moi pendant cette nuit, tout le temps de ma vie, et à l’heure de ma mort. Ainsi soit-il.

Prions pour les vivants et pour les fidèles trépassés

Répandez, Seigneur, vos bénédictions sur mes parents, mes bienfaiteurs, mes amis et mes ennemis. Protégez tous ceux que vous m’avez donnés pour supérieurs, tant spirituels que temporels. Secourez les pauvres, les prisonniers, les affligés, les voyageurs, les malades et les agonisants. Convertissez les hérétiques, et éclairez les infidèles.
Dieu de bonté et de miséricorde, ayez aussi pitié des âmes des fidèles qui sont dans le purgatoire, spécialement de celles pour lesquelles je suis obligé de prier. Donnez-leur le repos et la lumière éternelle. Ainsi soit-il.

Prière à tous les saints

Âmes très heureuses, qui avez eu le bonheur de parvenir à la gloire, obtenez-moi deux choses de celui qui est notre Dieu et notre Père : que je ne l’offense jamais mortellement, et qu’il ôte de moi tout ce qui lui déplaît. Ainsi soit-il.

Prière : Pourquoi et comment prier

Sommaire
· Pourquoi prier
— Prier pour se sauver
— Prier pour adorer
— Prier pour remercier
— Prier pour demander pardon
— Prier pour obtenir une grâce temporelle
— Prier pour les autres
· Comment bien prier
· Prières quotidiennes


Celui qui prie se sauve certainement, celui qui ne prie pas se damne certainement.

Saint Alphonse de Liguori
Saint Thérèse de l'Enfant Jésus tenant un chapelet

En 1927, le Pape Pie XI proclame la petite Sainte Thérèse de Lisieux, qui n’a jamais quitté son Carmel, sainte patronne des missions catholiques, au même titre que Saint François Xavier qui a parcouru le monde entier pour prêcher et baptiser. Qu’a-donc bien pu faire la petite Thérèse pour être associée aussi étroitement à l’effort missionnaire par le chef de l’Église ? Du fond de son couvent, elle a prié : par sa prière, elle a converti des âmes, elle a obtenu pour les missionnaires des secours et des forces précieux sans lesquels ils n’auraient pas pu avoir de ministère fructueux et confesser la foi jusqu’au martyre. Par ce patronage entre autres choses, l’Église nous enseigne la puissance de la prière : une prière fervente, bien faite, peut faire pleuvoir sur nous et sur le monde entier de grandes grâces.


Prier pour se sauver

Il est impossible de sauver son âme sans recevoir de Dieu une aide particulière, des grâces actuelles tout au long de notre vie : pour vaincre l’inclination au mal, fuir les occasion de péché, garder la foi, pratiquer toutes les vertus jusqu’à l’héroïsme si les circonstances l’exigent. Cela es impossible par nos propres forces : celui qui se repose sur ses propres forces, se croyant par nature suffisamment fort pour se garder du mal et faire le bien en toutes circonstances, ne tardera pas à chuter, et à chuter gravement. Plusieurs ont commencé de se convertir, ont un temps voulu quitter leurs voies mauvaises et suivre l’enseignement de l’Église, puis se sont lassés en chemin et sont revenus dans l’obscurité et les vices d’où ils avaient voulu sortir : on peut le dire certainement, c’est faute d’avoir suffisamment prié, ou faute d’avoir suffisamment bien prié. Ce secours de Dieu absolument nécessaire au salut, Dieu ne l’accorde qu’à ceux qui le prien avec attention et persévérance. Étant données ces deux grandes vérités : – On ne peut pas s sauver sans le secours de Dieu, – Dieu ne donne son secours qu’à ceux qui le demandent ave persévérance, La première attention et la première occupation du chrétien, après les devoirs d son état proprement dit, doit être de prier Dieu, pour son salut et pour toutes les autres fins de la prière (dont nous parlerons ensuite). Dans les familles vraiment chrétiennes, la prière es présente à tous les moments de la vie. Pour ceux qui viennent d’un monde où l’on ne prie plus, où la prière est considérée même par ceux qui se disent catholiques comme quelque chose d’ennuyeux et de bizarre, la première chose à laquelle ils doivent veiller au moment de se convertir est, après l’abandon du péché mortel et des occasions prochaines de celui-ci, l’édification d’une véritable «vie de prière», c’est le «carburant» nécessaire à la vie spirituelle, la nourriture sans laquelle on finit par chuter et mourir de faiblesse.

Il vaut mieux prier peu et prier bien, que prier beaucoup avec négligence et sans attention. Il vaut mieux prier peu mais prier chaque jour avec régularité, quelles que soient les difficultés qu’on y trouve, que de négliger de prier habituellement et de faire beaucoup de prières dans un moment de ferveur qui ne sera que passager. C’est parce que nous avons besoin chaque jour du secours de Dieu qu’il faut prier chaque jour. C’est parce que Dieu récompense la fidélité et l persévérance qu’il faut prier avec régularité.

Si vous venez ou revenez depuis peu à la foi catholique, nous vous conseillons de commencer doucement, pour être sûr de bien tenir. Il est aussi plus bénéfique de bien prier plutôt que de prier beaucoup mais en étant distrait.

Chapelet

Les neuvaines

Qu’est-ce qu’une neuvaine

Comment réciter une neuvaine

Exemples de neuvaines

« Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation » (Mt 26, 41).

« Demandez et l’on vous donnera » (Mt 7, 7).

« Il faut tenir comme de foi, que la prière est nécessaire aux adultes pour leur salut, ainsi qu’il ressort des Saintes Ecritures, parce que la prière est le moyen sans lequel on ne peut obtenir le secours nécessaire au salut »

Sans le secours de la grâce nous ne pouvons faire aucun bien : « Hors de moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15, 5).

Prières de l’Église
Les litanies majeures

Méditations pour chaque dimanche

A l’usage du clergé et des fidèles, par le R.P Hamon, curé de Saint-Sulpice, 1881

Cycle de Noël : Mystère de l’Incarnation

Temps de l’Avent

Premier dimanche de l’Avent

Deuxième dimanche de l’Avent

Troisième dimanche de l’Avent

Quatrième dimanche de l’Avent

Temps de Noël

Jour de Noël (25 décembre)

Saint Etienne (26 décembre)

Saint nom de Jésus (2 janvier)

Sainte Famille

Temps après l’Épiphanie

Deuxième dimanche après l’Épiphanie

Troisième dimanche après l’Épiphanie

Quatrième dimanche après l’Épiphanie

Cinquième dimanche après l’Épiphanie

Sixième dimanche après l’Épiphanie

Saint Augustin

Cycle de Pâques : Mystère de la Rédemption

Temps de la Septuagésime

Dimanche de la Septuagésime

Dimanche de la Sexagésime

Dimanche de la Quinquagésime

Temps du Carême

Premier dimanche de Carême

Deuxième dimanche de Carême

Troisième dimanche de Carême

Quatrième dimanche de Carême

Temps de la Passion

Dimanche de la Passion

Dimanche des Rameaux

Temps Pascal

Dimanche de Pâques

Dimanche in Albis

Deuxième dimanche après Pâques

Troisième dimanche après Pâques

Quatrième dimanche après Pâques

Cinquième dimanche après Pâques

Dimanche dans l’Octave de l’Ascension

Dimanche de la Pentecôte

Temps après la Pentecôte

Dimanche de la Trinité

Deuxième dimanche après la Pentecôte

Troisième dimanche après la Pentecôte

Quatrième dimanche après la Pentecôte

Cinquième dimanche après la Pentecôte

Sixième dimanche après la Pentecôte

Septième dimanche après la Pentecôte

Huitième dimanche après la Pentecôte

Neuvième dimanche après la Pentecôte

Dixième dimanche après la Pentecôte

Onzième dimanche après la Pentecôte

Seizième dimanche après la Pentecôte

Dix-septième dimanche après la Pentecôte

Dix-huitième dimanche après la Pentecôte

Dix-neuvième dimanche après la Pentecôte

Vingtième dimanche après la Pentecôte

Vingt-et-unième dimanche après la Pentecôte

Vingt-deuxième dimanche après la Pentecôte

Vingt-troisième dimanche après la Pentecôte

Vingt-quatrième dimanche après la Pentecôte

Litanies du Très Précieux Sang


Litanies du Précieux Sang de Jésus-Christ en latin :

Kýrie, eléison.
Christe, eléison.
Kýrie, eléison.

Christe, audi nos.
Christe, exáudi nos.

Pater de cælis Deus, miserére nobis.
Fili Redémptor mundi Deus,
Spíritus Sancte Deus,
Sancta Trínitas unus Deus,

Sanguis Christi, Unigéniti Patris Ætérni, Salva nos.
Sanguis Christi, Verbi Dei incarnáti, Salva nos.
Sanguis Christi, Novi et Ætérni Testaménti, Salva nos.
Sanguis Christi, in agonía decúrrens in terram, Salva nos.
Sanguis Christi, in flagellatióne prófluens, Salva nos.
Sanguis Christi, in coronatióne spinárum emánans, Salva nos.
Sanguis Christi, in Cruce effúsus, Salva nos.
Sanguis Christi, prétium nostræ salútis, Salva nos.
Sanguis Christi, sine quo non fit remíssio, Salva nos.
Sanguis Christi, in Eucharístia potus et lavácrum animárum, Salva nos.
Sanguis Christi, flumen misericórdiæ, Salva nos.
Sanguis Christi, victor dǽmonum, Salva nos.
Sanguis Christi, fortitúdo mártyrum, Salva nos.
Sanguis Christi, virtus confessórum, Salva nos.
Sanguis Christi, gérminans vírgines, Salva nos.
Sanguis Christi, robur periclitántium, Salva nos.
Sanguis Christi, levámen laborántium, Salva nos.
Sanguis Christi, in fletu solátium, Salva nos.
Sanguis Christi, spes pæniténtium, Salva nos.
Sanguis Christi, solámen moriéntium, Salva nos.
Sanguis Christi, pax et dulcédo córdium, Salva nos.
Sanguis Christi, pignus vitæ ætérnæ, Salva nos.
Sanguis Christi, ánimas líberans de lacu Purgatórii, Salva nos.
Sanguis Christi, omni glória et honóre digníssimus, Salva nos.

Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, parce nobis, Dómine.
Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, exáudi nos, Dómine.
Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, miserére nobis.

V. Redemísti nos, Dómine, in sánguine tuo.
R. Et fecísti nos Deo nostro regnum.

Orémus : Omnípotens sempitérne Deus, qui unigénitum Fílium tuum mundi Redemptórem constituísti, ac ejus sánguine placári voluísti : concéde quǽsumus, salútis nostræ prétium ita venerári, atque a præséntis vitæ malis ejus virtúte deféndi in terris ; ut fructu perpétuo lætémur in cælis. Per eúndem Christum Dóminum nostrum.
R. Amen


Litanies du Précieux Sang de Jésus-Christ en français :

Seigneur, ayez pitié de nous; Seigneur, ayez pitié de nous;
Jésus-Christ, ayez pitié de nous; Jésus-Christ, ayez pitié de nous;
Seigneur, ayez pitié de nous; Seigneur, ayez pitié de nous;

Jésus-Christ, écoutez-nous; Jésus-Christ, écoutez-nous;
Jésus-Christ, exaucez-nous. Jésus-Christ, exaucez-nous

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,
Trinité Sainte, qui êtes un Seul Dieu, ayez pitié de nous,

Sang du Christ, fils unique du Père éternel, sauvez-nous,
Sang du Christ, Verbe de Dieu incarné, sauvez-nous,
Sang du Christ, de la nouvelle et éternelle Alliance, sauvez-nous,
Sang du Christ, répandu sur la terre pendant son agonie, sauvez-nous,
Sang du Christ, versé lors de la flagellation, sauvez-nous,
Sang du Christ, jaillissant au couronnement d’épines, sauvez-nous,
Sang du Christ, répandu sur la croix, sauvez-nous,
Sang du Christ, prix de notre rédemption, sauvez-nous,
Sang du Christ, sans lequel il n’est point de rémission, sauvez-nous,
Sang du Christ, nourriture eucharistique et purifications des âmes, sauvez-nous,
Sang du Christ, fleuve de miséricorde, sauvez-nous,
Sang du Christ, victoire sur les démons, sauvez-nous,
Sang du Christ, force des martyrs, sauvez-nous,
Sang du Christ, vertu des confesseurs, sauvez-nous,
Sang du Christ, source de virginité, sauvez-nous,
Sang du Christ, salut en tous nos périls, sauvez-nous,
Sang du Christ, soulagement de ceux qui peinent, sauvez-nous,
Sang du Christ, consolation dans les larmes, sauvez-nous,
Sang du Christ, espoir des pénitents, sauvez-nous,
Sang du Christ, secours des mourants, sauvez-nous,
Sang du Christ, paix et douceur des âmes, sauvez-nous,
Sang du Christ, gage de vie éternelle, sauvez-nous,
Sang du Christ, qui libère les âmes du purgatoire, sauvez-nous,
Sang du Christ, digne de tout honneur et de toute gloire, sauvez-nous,

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous Seigneur

V. Vous nous avez rachetés, Seigneur, dans votre sang.
R. Et vous avez fait de nous un royaume pour notre Dieu.

Prions : Dieu éternel et tout-puissant qui avez établi votre Fils unique rédempteur du monde et qui avez voulu être apaisé par son sang, accordez-nous une telle vénération pour le prix de notre rédemption que, protégés sur terre par sa puissance contre les maux de cette vie, nous jouissions au ciel de ses fruits éternels. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur.
Ainsi soit-il.

Chapelet en l'honneur du Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ -  images saintes

Les litanies majeures

Kýrie eléison.Seigneur ayez pitié.
Christe eléison.Christ ayez pitié.
Kýrie eléison.Seigneur ayez pitié.
Pater de cælis Deus, miserére nobis.Dieu le Père, du haut des cieux, ayez pitié de nous.
Fili Redémptor mundi Deus, miserére nobis.Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Spíritus Sancte Deus, miserére nobis.Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.
Sancta Trínitas unus Deus, miserére nobis.Trinité sainte, un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sancta María, ora pro nobis.Sainte Marie, priez pour nous.
Sancta Dei Génitrix, ora pro nobis.Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
Sancta Virgo vírginum, ora pro nobis.Sainte Vierge des Vierges, priez pour nous.
Sancte Míchaël, ora pro nobis.Saint Michel, priez pour nous.
Sancte Gábriel, ora pro nobis.Saint Gabriel, priez pour nous.
Sancte Ráphaël, ora pro nobis.Saint Raphaël, priez pour nous.
Omnes sancti Angeli et Archángeli, oráte pro nobis.Tous les saints Anges et Archanges, priez pour nous.
Omnes sancti beátorum Spirítuum órdines, oráte pro nobis.Tous les saints ordres des Esprits bienheureux, priez pour nous.
Sancte Ioánnes Baptísta, ora pro nobis.Saint Jean-Baptiste, priez pour nous.
Sancte Ioseph, ora pro nobis.Saint Joseph, priez pour nous.
Omnes sancti Patriárchæ et Prophétæ, oráte pro nobis.Tous les saints Patriarches et Prophètes, priez pour nous.
Sancte Petre, ora pro nobis.Saint Pierre, priez pour nous.
Sancte Paule, ora pro nobis.Saint Paul, priez pour nous.
Sancte Andrea, ora pro nobis.Saint André, priez pour nous.
Sancte Iacóbe, ora pro nobis.Saint Jacques, priez pour nous.
Sancte Ioánnes, ora pro nobis.Saint Jean, priez pour nous.
Sancte Thoma, ora pro nobis.Saint Thomas, priez pour nous.
Sancte Iacóbe, ora pro nobis.Saint Jacques, priez pour nous.
Sancte Phílippe, ora pro nobis.Saint Philippe, priez pour nous.
Sancte Bartholomǽe, ora pro nobis.Saint Barthélémy, priez pour nous.
Sancte Matthǽe, ora pro nobis.Saint Mathieu, priez pour nous.
Sancte Simon, ora pro nobis.Saint Simon, priez pour nous.
Sancte Thaddǽe, ora pro nobis.Saint Thaddée, priez pour nous.
Sancte Matthía, ora pro nobis.Saint Matthias, priez pour nous.
Sancte Bárnaba, ora pro nobis.Saint Barnabé, priez pour nous.
Sancte Luca, ora pro nobis.Saint Luc, priez pour nous.
Sancte Marce, ora pro nobis.Saint Marc, priez pour nous.
Omnes sancti Apóstoli et Evangelístæ, oráte pro nobis.Tous les saints Apôtres et Évangélistes, priez pour nous.
Omnes sancti Discípuli Dómini, oráte pro nobis.Tous les saints Disciples du Seigneur, priez pour nous.
Omnes sancti Innocéntes, oráte pro nobis.Tous les saints Innocents, priez pour nous.
Sancte Stéphane, ora pro nobis.Saint Etienne, priez pour nous.
Sancte Laurénti, ora pro nobis.Saint Laurent, priez pour nous.
Sancte Vincénti, ora pro nobis.Saint Vincent, priez pour nous.
Sancti Fabiáne et Sebastiáne, oráte pro nobis.Saint Fabien et saint Sébastien, priez pour nous.
Sancti Ioánnes et Paule, oráte pro nobis.Saint Jean et saint Paul, priez pour nous.
Sancti Cosma et Damiáne oráte pro nobis.Saint Côme et saint Damien, priez pour nous.
Sancti Gervási et Protási, oráte pro nobis.Saint Gervais et saint Protais, priez pour nous.
Omnes sancti Mártyres, oráte pro nobis.Tous les saints Martyrs, priez pour nous.
Sancte Silvéster, ora pro nobis.Saint Sylvestre, priez pour nous.
Sancte Gregóri, ora pro nobis.Saint Grégoire, priez pour nous.
Sancte Ambrósi, ora pro nobis.Saint Ambroise, priez pour nous.
Sancte Augustíne, ora pro nobis.Saint Augustin, priez pour nous.
Sancte Hierónyme, ora pro nobis.Saint Jérôme, priez pour nous.
Sancte Martíne, ora pro nobis.Saint Martin, priez pour nous.
Sancte Nicoláe, ora pro nobis.Saint Nicolas, priez pour nous.
Omnes sancti Pontífices et Confessóres, oráte pro nobis.Tous les saints Pontifes et Confesseurs, priez pour nous.
Omnes sancti Doctóres, oráte pro nobis.Tous les saints Docteurs, priez pour nous.
Sancte Antóni, ora pro nobis.Saint Antoine, priez pour nous.
Sancte Benedícte, ora pro nobis.Saint Benoît, priez pour nous.
Sancte Bernárde, ora pro nobis.Saint Bernard, priez pour nous.
Sancte Domínice, ora pro nobis.Saint Dominique, priez pour nous.
Sancte Francísce, ora pro nobis.Saint François, priez pour nous.
Omnes sancti Sacerdótes et Levítæ, oráte pro nobis.Tous les saints Prêtres et Lévites, priez pour nous.
Omnes sancti Mónachi et Eremítæ, oráte pro nobis.Tous les saints Moines et Ermites, priez pour nous.
Sancta María Magdaléna, ora pro nobis.Sainte Marie-Madeleine, priez pour nous.
Sancta Agatha, ora pro nobis.Sainte Agathe, priez pour nous.
Sancta Lúcia, ora pro nobis.Sainte Lucie, priez pour nous.
Sancta Agnes, ora pro nobis.Sainte Agnès, priez pour nous.
Sancta Cæcília, ora pro nobis.Sainte Cécile, priez pour nous.
Sancta Catharína, ora pro nobis.Sainte Catherine, priez pour nous.
Sancta Anastásia, ora pro nobis.Sainte Anastasie, priez pour nous.
Omnes sanctæ Vírgines et Víduæ, oráte pro nobis.Toutes les saintes Vierges et Veuves, priez pour nous.
Omnes Sancti et Sanctæ Dei, intercédite pro nobis.Tous les Saints et Saintes de Dieu, intercédez pour nous.
Propítius esto, parce nobis Dómine.Soyez-nous propice, pardonnez-nous, Seigneur.
Propítius esto, exáudi nos Dómine.Soyez-nous propice, exaucez-nous, Seigneur.
Ab omni malo, líbera nos Dómine.De tout mal, délivrez-nous, Seigneur.
Ab omni peccáto, líbera nos Dómine.De tout péché, délivrez-nous, Seigneur.
Ab ira tua, líbera nos Dómine.De votre colère, délivrez-nous, Seigneur.
A subitánea et improvísa morte, líbera nos Dómine.D’une mort subite et imprévue, délivrez-nous, Seigneur.
Ab insídiis diáboli, líbera nos Dómine.Des embûches du démon, délivrez-nous, Seigneur.
Ab ira, et ódio, et omni mala voluntáte, líbera nos Dómine.De la colère, de la haine, et de toute mauvaise volonté, délivrez-nous, Seigneur.
A spíritu fornicatiónis, líbera nos Dómine.De l’esprit de fornication, délivrez-nous, Seigneur.
A fúlgure et tempestáte, líbera nos Dómine.De la foudre et de la tempête, délivrez-nous, Seigneur.
A flagéllo terræmótus, líbera nos Dómine.Du fléau des tremblements de terre, délivrez-nous, Seigneur.
A peste, fame, et bello, líbera nos Dómine.De la peste, de la famine et de la guerre, délivrez-nous, Seigneur.
A morte perpétua, líbera nos Dómine.De la mort éternelle, délivrez-nous, Seigneur.
Per mystérium sanctæ incarnatiónis tuæ, líbera nos Dómine.Par le mystère de votre sainte incarnation, délivrez-nous, Seigneur.
Per advéntum tuum, líbera nos Dómine.Par votre avènement, délivrez-nous, Seigneur.
Per nativitátem tuam, líbera nos Dómine.Par votre nativité, délivrez-nous, Seigneur.
Per baptísmum et sanctum ieiúnium tuum, líbera nos Dómine.Par votre baptême et votre saint jeûne, délivrez-nous, Seigneur.
Per crucem et passiónem tuam, líbera nos Dómine.Par votre croix et votre passion, délivrez-nous, Seigneur.
Per mortem et sepultúram tuam, líbera nos Dómine.Par votre mort et votre sépulture, délivrez-nous, Seigneur.
Per sanctam resurrectiónem tuam, líbera nos Dómine.Par votre sainte résurrection, délivrez-nous, Seigneur.
Per admirábilem ascensiónem tuam, líbera nos Dómine.Par votre admirable ascension, délivrez-nous, Seigneur.
Per advéntum Spíritus Sancti Parácliti, líbera nos Dómine.Par la venue du Saint-Esprit Consolateur, délivrez-nous, Seigneur.
In die iudícii, líbera nos Dómine.Au jour du jugement, délivrez-nous, Seigneur.
Peccatóres, te rogámus audi nos.Pécheurs que nous sommes, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut nobis parcas, te rogámus audi nos.Daignez nous pardonner, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut nobis indúlgeas, te rogámus audi nos.Daignez nous faire grâce, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut ad veram pæniténtiam nos perdúcere dignéris, te rogámus audi nos.Daignez nous conduire à une véritable pénitence, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut Ecclésiam tuam sanctam * régere et conserváre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez gouverner et conserver votre Église sainte, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut Domnum Apostólicum et omnes ecclesiásticos órdines * in sancta religióne conserváre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez maintenir dans votre sainte religion le Souverain Pontife et tous les ordres de la hiérarchie ecclésiastique, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut inimícos sanctæ Ecclésiæ * humiliáre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez abaisser les ennemis de la sainte Église, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut régibus et princípibus christiánis * pacem et veram concórdiam donáre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez établir une paix et une concorde véritables entre les rois et les princes chrétiens, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut cuncto pópulo christiáno * pacem et unitátem largíri dignéris, te rogámus audi nos.Daignez accorder à tout le peuple chrétien la paix et l’unité, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut omnes errántes ad unitátem Ecclésiæ revocáre, * et infidéles univérsos ad Evangélii lumen perdúcere dignéris, te rogámus audi nos.Daignez rappeler à l’unité de l’Église tous ceux qui sont dans l’erreur et conduire à la lumière de l’Évangile tous les infidèles, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut nosmetípsos in tuo sancto servítio * confortáre et conserváre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez nous conserver et nous fortifier dans votre saint service, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut mentes nostras * ad cæléstia desidéria érigas, te rogámus audi nos.Daignez élever notre esprit et les désirs de notre cœur vers les biens célestes, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut ómnibus benefactóribus nostris * sempitérna bona retríbuas, te rogámus audi nos.Daignez récompenser tous nos bienfaiteurs en leur donnant le bonheur éternel, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut ánimas nostras, * fratrum, propinquórum et benefactórum nostrórum * ab ætérna damnatióne erípias, te rogámus audi nos.Daignez délivrer de la damnation éternelle, nos âmes, et celles de nos frères, de nos parents et de nos bienfaiteurs, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut fructus terræ * dare et conserváre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez nous donner les fruits de la terre et les conserver, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut ómnibus fidélibus defúnctis * réquiem ætérnam donáre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez accorder à tous les fidèles défunts le repos éternel, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut nos exaudíre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez exaucer nos vœux, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Fili Dei, te rogámus audi nos.Fils de Dieu, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, parce nobis Dómine.Agneau de Dieu, qui ôtez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, exáudi nos Dómine.Agneau de Dieu, qui ôtez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, miserére nobis.Agneau de Dieu, qui ôtez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
Christe, audi nos.Christ, écoutez-nous.
Christe, exáudi nos.Christ, exaucez-nous.
Kýrie eléison.Seigneur ayez pitié.
Christe eléison.Christ ayez pitié.
Kýrie eléison.Seigneur ayez pitié.
Pater noster.Notre Père
V/. Et ne nos indúcas in tentatiónem.V/. Et ne nous laissez pas succomber à la tentation.
R/. Sed líbera nos a malo.R/. Mais délivrez-nous du mal.

Psalmus 69

Psaume 69
Deus, in adiutórium meum inténde : * Dómine, ad adiuvándum me festína.O Dieu, venez à mon aide ; Seigneur, hâtez-vous de me secourir.
Confundántur et revereántur, * qui quærunt ánimam meam.Qu’ils soient confondus, et couverts de honte, ceux qui cherchent mon âme.
Avertántur retrórsum, et erubéscant, * qui volunt mihi mala.Qu’ils soient rejetés en arrière et qu’ils rougissent, ceux qui me veulent des maux.
Avertántur statim erubescéntes, * qui dicunt mihi : Euge, euge.Qu’ils soient aussitôt repousses en rougissant, ceux qui me disent : Ah ! Ah !
Exsúltent et læténtur in te omnes qui quærunt te, * et dicant semper : Magnificétur Dóminus : qui díligunt salutáre tuum.Mais qu’ils soient dans l’allégresse et se réjouissent en vous tous ceux qui vous cherchent, et qu’ils disent sans cesse : Que le Seigneur soit glorifié, ceux qui aiment votre salut.
Ego vero egénus, et pauper sum : * Deus, ádiuva me.Pour moi je suis indigent et pauvre ; Dieu, aidez-moi.
Adiútor meus, et liberátor meus es tu : * Dómine, ne moréris.Vous êtes mon aide et mon libérateur ; Seigneur, ne tardez pas.
Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto.Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, * et in sǽcula sæculórum. Amen.Comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.
V/. Salvos fac servos tuos.V/. Sauvez vos serviteurs.
R/. Deus meus sperántes in te.R/. Qui espèrent en vous, mon Dieu.
V/. Esto nobis Dómine turris fortitúdinis.V/. Seigneur, soyez pour nous une tour forte.
R/. A fácie inimíci.R/. A la face de l’ennemi.
V/. Nihil profíciat inimícus in nobis.V/. Que l’ennemi ne prévale en rien contre nous.
R/. Et fílius iniquitátis non appónat nocére nobis.R/. Et que le fils d’iniquité ne puisse nous nuire.
V/. Dómine non secúndum peccáta nostra fácias nobis.V/. Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés.
R/. Neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis.R/. Et ne nous rétribuez pas selon nos iniquités.
V/. Orémus pro Pontífice nostro N.V/. Prions pour notre Pontife N…
R/.Dóminus consérvet eum, et vivíficet eum, + et beátum fáciat eum in terra, * et non tradat eum in ánimam inimicórum eius.R/. Que le Seigneur le garde, lui donne une longue vie, le rende heureux sur la terre et ne l’abandonne point à la puissance de ses ennemis.
V/. Orémus pro benefactóribus nostris.V/. Prions pour nos bienfaiteurs.
R/. Retribúere dignáre Dómine, + ómnibus nobis bona faciéntibus propter nomen tuum, * vitam ætérnam. Amen.R/. Daignez, Seigneur, pour la gloire de votre nom, accorder la vie éternelle à ceux qui nous font du bien. Ainsi soit-il.
V/. Orémus pro fidélibus defúnctis.V/.Prions pour les fidèles défunts.
R/.Réquiem ætérnam dona eis Dómine, * et lux perpétua lúceat eis.R/. Seigneur, donnez-leur le repos éternel, et que la lumière sans fin luise sur eux.
V/. Requiéscant in pace.V/. Qu’ils reposent en paix.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
V/.Pro frátribus nostris abséntibus.V/. Prions pour nos frères absents.
R/. Salvos fac servos tuos, * Deus meus, sperántes in te.R/. Mon Dieu, sauvez vos serviteurs qui espèrent en vous.
V/. Mitte eis Dómine auxílium de sancto.V/. Seigneur, envoyez-leur du secours du lieu saint.
R/. Et de Sion tuére eos.R/. Et de Sion, protégez-les.
V/. Dómine exáudi oratiónem meam.V/. Seigneur, exaucez ma prière.
R/.Et clamor meus ad te véniat.R/. Et que mes cris s’élèvent jusqu’à vous.
V/.Dóminus vobíscum.V/. Que le Seigneur soit avec vous.
R/. Et cum spiritu tuo.R/. Et avec votre esprit.


Orémus.


Prions.
Deus, cui próprium est miseréri semper et párcere : súscipe deprecatiónem nostram ; ut nos, et omnes fámulos tuos, quos delictórum caténa constríngit, miserátio tuæ pietátis cleménter absólvat.O Dieu, dont le propre est d’avoir toujours pitié et de pardonner, accueillez notre prière ; et que, par un effet de votre clémence et de votre bonté miséricordieuse, nous soyons délivrés des liens de nos péchés, nous et tous vos serviteurs.
Exáudi, quǽsumus Dómine, súpplicum preces : et confiténtium tibi parce peccátis ; ut páriter nobis indulgéntiam tríbuas benígnus et pacem.Nous vous demandons, Seigneur, d’exaucer nos suppliantes prières et de nous remettre nos péchés, dont nous vous faisons l’aveu ; en sorte que votre bonté nous accorde en même temps l’indulgence et la paix.
Ineffábilem nobis Dómine misericórdiam tuam cleménter osténde : ut simul nos et a peccátis ómnibus éxuas ; et a pœnis, quas pro his merémur, erípias.Seigneur, faites paraître sur nous, en toute clémence, votre ineffable miséricorde ; et, nous délivrant de tous nos péchés, délivrez-nous aussi des peines qu’ils nous ont méritées.
Deus, qui culpa offénderis, pæniténtia placáris : preces pópuli tui supplicántis propítius réspice ; et flagélla tuæ iracúndiæ quæ pro peccátis nostris merémur, avérte.O Dieu, que les péchés offensent, et que la pénitence apaise : recevez en pitié les humbles prières de votre peuple suppliant, et détournez de nous les fléaux de votre colère, que nous méritons à cause de nos péchés.
Omnípotens sempitérne Deus, miserére fámulo tuo Pontífici nostro N. : et dírige eum secúndum tuam cleméntiam in viam salútis ætérnæ ; ut, te donánte, tibi plácita cúpiat, et tota virtúte perfíciat.Dieu tout-puissant et éternel, ayez pitié de votre serviteur, notre Pontife N., et conduisez-le par votre bonté dans la voie du salut éternel, en lui faisant vouloir, par un don de votre grâce, tout ce qui vous est agréable, et le lui faisant accomplir de toutes ses forces.
Deus, a quo sancta desidéria, recta consília, et iusta sunt ópera : da servis tuis illam, quam mundus dare non potest, pacem ; ut et corda nostra mandátis tuis dédita, et hóstium subláta formídine, témpora sint tua protectióne tranquílla.O Dieu, qui êtes la source des saints désirs, des bons desseins, et des actions justes, accordez à vos serviteurs cette paix que le monde ne peut donner, afin que nos cœurs s’attachent à vos commandements, et que, délivrés de la crainte des ennemis, nous ayons des jours tranquilles sous votre protection.
Ure igne Sancti Spíritus renes nostros et cor nostrum Dómine : ut tibi casto córpore serviámus, et mundo corde placeámus.Seigneur, brûlez nos reins et nos cœurs du feu de l’Esprit-Saint, pour que nous vous servions dans un corps chaste et que nous vous soyons agréables par la pureté de nos âmes.
Fidélium Deus ómnium cónditor et redémptor, animábus famulórum famularúmque tuárum remissiónem cunctórum tríbue peccatórum : ut indulgéntiam, quam semper optavérunt, piis supplicatiónibus consequántur.Seigneur, qui êtes le Créateur et le Rédempteur de tous les fidèles, accordez aux âmes de vos serviteurs et servantes la rémission de tous leurs péchés ; afin qu’elles obtiennent, par nos pieuses supplications, le pardon qu’elles ont toujours désiré.
Actiónes nostras, quǽsumus Dómine, aspirándo prǽveni, et adiuvándo proséquere : ut cuncta nostra orátio et operátio a te semper incípiat, et per te cœpta finiátur.Nous vous prions, Seigneur, de prévenir toutes nos actions par votre inspiration, et de les conduire par votre grâce ; afin toutes nos prières et toutes nos œuvres aient en vous leur commencement et leur fin.
Omnípotens sempitérne Deus, qui vivórum domináris simul et mortuórum, omniúmque miseréris, quos tuos fide et ópere futúros esse prænóscis : te súpplices exorámus ; ut pro quibus effúndere preces decrévimus, quosque vel præsens sǽculum adhuc in carne rétinet, vel futúrum iam exútos córpore suscépit, intercedéntibus ómnibus Sanctis tuis, pietátis tuæ cleméntia, ómnium delictórum suórum véniam consequántur. Per Dóminum nostrum Iesum Christum Fílium tuum : qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti Deus, per omnia sǽcula sæculórum.Dieu tout-puissant et éternel, souverain Seigneur des vivants et des morts, qui faites miséricorde à tous ceux que vous connaissez devoir être du nombre de vos élus par leur foi et leurs bonnes œuvres, nous vous demandons en toute humilité que ceux pour qui nous vous adressons des prières, qu’ils soient encore retenus en ce monde par les liens de la chair, ou, que, déjà dépouillés de leurs corps, ils soient passés dans l’autre monde, obtiennent de votre clémence et de votre bonté, par l’intercession de tous vos Saints, la rémission de tous leurs péchés.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
V/.Dominus vobiscum.V/. Que le Seigneur soit avec vous.
R/. Et cum spiritu tuo.R/. Et avec votre esprit.
V/. Exáudiat nos omnípotens et miséricors Dóminus.V/. Que le Seigneur tout-puissant et miséricordieux
nous exauce.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
V/.Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace.V/. Et que, par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
Procession de saint Gregoire aux Litanies Majeures par Jacopo Zucchi (Musées du Vatican).

La méditation

Sommaire
Principes généraux
Méthode sulpicienne
— Méthode ignatienne
— Méthode salésienne


Principes généraux

« Lève-toi, loue Dieu pendant la nuit, au commencement des veilles ; répands ton cœur comme de l’eau devant le Seigneur »

Lm 2, 19

« Quand nous pensons aux choses divines, non pour apprendre, mais pour nous affectionner à elles, cela s’appelle méditer ; et cet exercice, méditation, auquel notre esprit, non comme une mouche par simple amusement ni comme un hanneton pour manger et se remplir, mais comme une abeille sacrée, va çà et là sur les fleurs des saints mystères pour en extraire le miel du divin amour. […] La méditation n’est autre chose qu’une pensée attentive, réitérée ou entretenue volontairement en l’esprit, afin d’exciter la volonté à des saintes et salutaires affections et résolutions »

Saint François de Sales, Traité de l’amour de Dieu, Livre VI, chapitre 2

La méditation est un des éléments de la vie chrétienne. A ce titre, elle est essentiellement ordonnée à Dieu, Principe et Fin de toutes choses, Créateur et Seigneur du Ciel et de la terre. La méditation chrétienne, par le recueillement et le détachement, par l’union à Dieu, la pénétration des saints mystères et les pieuses affections, est un moyen de sanctification et un guide sûr vers le port du Salut. Dieu en a même fait un commandement à Josué :

« Que le livre de cette loi soit continuellement en ta bouche ; aie soin aussi de la méditer jour et nuit, afin que tu observes et que tu fasses tout ce qui est écrit. C’est alors que tu rendras ta voie droite, et que tu t’y conduiras avec intelligence. »

Jos 1, 8

La méditation est un type de prière mentale. Elle se rattache donc aux considérations suivantes :

« La prière est une pieuse élévation de l’âme vers Dieu pour bien le connaître, l’adorer, le remercier et lui demander ce dont nous avons besoin »

Catéchisme de saint Pie X

« L’oraison n’est qu’un Entretien d’amitié où l’âme parle cœur à cœur avec Celui dont elle se sait aimée. »

Sainte Thérèse d’Avila

Tout le monde peut faire oraison. Chaque jour, les affaires personnelles, domestiques ou professionnelles occupent notre esprit. On doit penser à faire ceci, à ne pas oublier cela. Du matin au soir, on réfléchit sur nos affaires quotidiennes et on prend des résolutions à leur sujet. On fait une sorte de méditation des choses du monde. Pourtant, qu’est-ce que ces choses à côté de notre salut ? Est-il si compliqué d’y réfléchir et de penser à Dieu ? Une affaire si importante mérite bien notre attention, malgré les sollicitudes et les agitations du monde. Les enfants, les vieillards, les pauvres, les princes, les soldats, les ouvriers, les saints et les anges, tout le monde peut faire oraison. Il est d’ailleurs touchant et admirable de considérer que Dieu nous ait donné un moyen si simple pour le louer et nous sauver. L’oraison est vraiment tout ce qu’il y a de plus sublime dans la religion : c’est la vie du ciel commencée ici-bas. Faisons la avec confiance, humilité, respect et attention.

« Celui qui prie se sauve certainement, celui qui ne prie pas se damne certainement »

Saint Alphonse de Liguori, Le grand moyen de la prière, chapitre 1, section 4

Dans ses Exercices spirituels, qui comportent de nombreuses méditations, saint Ignace de Loyola nous montre leur importance :

« Préparer et disposer l’âme à se défaire de toutes ses affections déréglées et, après s’en être défait, à chercher et à trouver la volonté de Dieu dans le règlement de sa vie, en vue de son salut »

Saint Ignace, Exercices spirituels

La méditation met en œuvre les vertus propres du chrétien :

« Les vertus propres du chrétien sont les vertus surnaturelles et spécialement la foi, l’espérance et la charité. Ces trois vertus sont appelées théologales ou divines, parce qu’elles ont Dieu même pour objet et pour motif »

Catéchisme de saint Pie X
  • Par l’approfondissement des mystères de la religion, Dieu nous fait la miséricorde de surélever notre intelligence pour nous faire participer à sa connaissance. Cela découle de la foi, don surnaturel de Dieu grâce auquel notre intelligence adhère avec certitude aux vérités qu’il a révélées et qu’il nous propose de croire par son Eglise. La foi rend juste et le juste vit de la foi (Ga 3, 11). De plus, sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu (He 11, 6)
  • La contemplation des belles vérités de la religion nous montre l’infinie bonté de Dieu, qui veut que tous les hommes soient sauvés (1 Tim, 2,4). Elle nous dévoile sa toute puissance et nous apprend qu’il n’y a rien de difficile à Dieu (Gn 18, 14). Mus et dirigés par sa grâce, nous désirons ardemment être semblable à lui et le voir tel qu’il est (1 Jn 3, 2). C’est ici l’espérance qui entre en jeu, vertu surnaturelle par laquelle nous avons confiance en Dieu, et attendons de lui la vie éternelle et les grâces nécessaires pour la mériter ici-bas par les bonnes œuvres
  • Par les pieuses affections que nous produisons, nous manifestons que nous aimons Dieu pour lui-même, de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toutes nos forces (Mc 12, 30). Par cet amour de dilection surnaturelle, notre préoccupation principale est de nous unir à Dieu, Souverain Bien, digne d’un amour infini.

En somme, la méditation est un trésor à conserver, un germe à faire fleurir, une grâce à faire fructifier. Bien faite, soignée, cordiale et généreuse, elle vous imprégnera de l’esprit de Jésus-Christ, Voie, Vérité et Vie (Jn 14, 6). Cette profonde vie intérieure, siège de la grâce par excellence, est éminemment pratique. Elle rejaillit naturellement sur la conduite en l’ornant de la suavité des vertus les plus solides : prudence, force, justice, tempérance, douceur, humilité, obéissance, amabilité, patience. La vie intérieure rend la religion éminemment aimable. Elle fait de celui qui la cultive un instrument de Dieu pour la conversion des âmes. Elle est l’Ame de tout Apostolat (Voir le livre de Dom J. B. Chautard) et nous procure la vraie dévotion :

« Qui n’est autre qu’une agilité et vivacité spirituelle par le moyen de laquelle la charité fait ses actions en nous, ou nous par elle, promptement et affectionnément ; et comme il appartient à la charité de nous faire généralement et universellement pratiquer tous les commandements de Dieu, il appartient aussi à la dévotion de les nous faire faire promptement et diligemment »

Saint François de Sales, Introduction à la vie dévote, Partie I, chapitre 1

Imitons notre sainte Mère :

« Marie conservait toutes ces choses, les repassant dans son cœur »

Lc 2, 19

La méditation est donc profitable à tous. Elle doit être adaptée aux capacités et aux occupations de chacun et ne doit pas empiéter

  1. sur les pratiques fondamentales de la vie de prière
  2. sur l’apprentissage de la religion
  3. sur le salutaire acquittement de notre devoir d’état (dont les deux premiers points font partie)

Il est très utile d’avoir l’avis de son directeur spirituel sur ces points pratiques.

Il existe dans l’Eglise catholique plusieurs méthodes sûres et éprouvées permettant de s’exercer à la méditation. L’une d’entre elles est la méthode dite sulpicienne (issue de la compagnie des prêtres de Saint-Sulpice et en particulier de son fondateur le Père Ollier, maître de « l’école française de spiritualité »). Vous pouvez trouver sur ce site un exposé de la méthode sulpicienne et plusieurs méditations réalisées dans cet esprit par le R. P. Jean-Marie Hamon, curé de Saint-Sulpice entre 1851 et 1874. De tout notre cœur, nous souhaitons que ces méditations vous soient profitables.

Mathis C.


Méthode sulpicienne

L’ouvrage du père Hamon a été rédigé selon la méthode de M. Olier, fondateur du séminaire de Saint-Sulpice. Elle comporte :

  • Une préparation :
    • Eloignée
    • Prochaine
    • Immédiate
  • Un corps :
    • L’adoration
    • La communion à l’esprit de Jésus-Christ
    • La coopération
  • Une conclusion :
    • Une action de grâce
    • Un acte de contrition
    • Une demande de bénédiction
    • La formation d’un bouquet spirituel
    • Le don à la Très Sainte Vierge

1° Partie : Prépatation

Eloignée1°Pureté de conscience : fuite du péché véniel consenti

2° Mortification des passions

3° Recueillement habituel
Prochaine1° La veille au soir, à l’aide d’un livre de méditations, faire le choix du sujet d’oraison et déterminer d’une façon précise :

a) ce qu’il faudra adorer en Jésus-Christ
b) les considérations et les demandes qu’il faudra faire
c) les résolutions qu’il faudra prendre


2° Se tenir dans un grand recueillement jusqu’au lendemain matin.


3° Après son lever, prendre le premier moment libre pour vaquer, durant le temps convenu, à ce saint exercice.
Immédiate 1° Se mettre en la présence de Dieu qui est partout, et surtout en notre cœur

2° S’humilier devant Dieu au souvenir de ses péchés. Contrition. [Récitation du Confiteor]

3° Se reconnaître incapable de prier comme il faut. Demander à Dieu la grâce de bien imprimer ses saints conseils dans nos cœurs et la force de les mettre en œuvre. [Invocation au Saint-Esprit : récitation du Veni, Sancte Spiritus]

2° Partie : Corps de l’oraison (pendant la lecture de la méditation)

Adoration1° Considérer en Dieu, en Notre-Seigneur ou en quelque Saint le sujet

2° Lui rendre nos devoirs : adoration, admiration, louanges, actions de grâces, amour, joie ou compassion
Communion1° Se convaincre de la vérité considérés, par des motifs de foi ou par raisonnement

2° Faire réflexion sur soi avec des sentiments de contrition pour le passé, de confusion pour le présent, de désir pour l’avenir pour toutes les fois où nous sommes allés contre ces divins conseils et ces saintes vérités

3° Demander à Dieu la vertu sur laquelle on médite. Demander aussi
Coopération Produire de pieux et affectueux mouvements du cœur vers Dieu. [Prendre une résolution particulière, présente, efficace, humble]

3° Partie : Conclusion

  1. Remercier Dieu de nous avoir souffert en sa présence dans l’oraison et de nous y avoir accordé tant de grâces.
  2. Lui demander pardon de nos fautes et de nos négligences dans ce saint exercice.
  3. Le prier de bénir nos résolutions, la journée présente, notre vie, notre mort.
  4. Former un bouquet spirituel, c’est-à-dire choisir une des pensées qui nous ont plus davantage, pour nous en souvenir dans la journée et rappeler nos résolutions.
  5. Confier le tout à la Très Sainte Vierge

Citations et prières édifiantes

Prière d’abandon de Mme Elisabeth (soeur de Louis XVI, guillotinée en 1794, vénérable)

« Mon Dieu, je crois à Votre infinie bonté, non seulement à cette bonté qui embrasse le monde, mais à cette bonté particulière et toute personnelle qui aboutit à cette misérable créature que je suis, et qui dispose tout pour son plus grand bien… Et c’est pourquoi, Seigneur, même quand je ne vois pas, quand je ne comprends pas, quand je ne sens pas, je crois que l’état où je me trouve et tout ce qui m’arrive est l’oeuvre de votre amour; et de toute ma volonté, je le préfère à tout autre état, qui me serait plus agréable, mais qui viendrait moins de Vous. Je me mets entre Vos mains: faites de moi ce qu’il Vous plaira, ne me laissant que la consolation de Vous obéir… Ainsi soit-il ! Oui vraiment Messire Dieu premier servi. »


Saint Pie X

« Je tiens très certainement et professe sincèrement que la foi n’est pas un sentiment religieux aveugle qui émerge des ténèbres du subconscient sous la pression du cœur et l’inclination de la volonté moralement informée, mais qu’elle est un véritable assentiment de l’intelligence à la vérité reçue du dehors, de l’écoute, par lequel nous croyons vrai, à cause de l’autorité de Dieu souverainement véridique, ce qui a été dit, attesté et révélé par le Dieu personnel, notre Créateur et notre Seigneur. »


Sur la foi – Richard de Saint-Victor, De Trinitate, l. I, c. 2

« Ce qu’il y a ici d’admirable, c’est que, pour nous tous, les vrais fidèles, rien n’est plus certain que notre adhésion aux vérités de la foi. Car la révélation faite d’en haut à nos pères a été confirmée divinement par des signes et des prodiges si multiples, si éclatants, si extraordinaires, qu’il semble que ce serait une folie caractérisée d’éprouver à leur sujet le moindre doute. Les miracles innombrables et d’autres faits qui ne peuvent être que divins emportent ici la conviction et rendent le doute impossible. Quand il s’agit d’attester et aussi de confirmer ces vérités, les signes sont, pour nous, des arguments, les prodiges tiennent lieu d’expérience.

Ah ! si les juifs voulaient être attentifs, si les païens voulaient y réfléchir ! Avec quelle sécurité de conscience sur ce point nous pourrons comparaître au tribunal de Dieu. Ne serons-nous pas fondés à lui dire en toute assurance : « Seigneur, s’il y a erreur, c’est vous-même qui nous avez trompés : devant nous, pour confirmer ces dogmes, il y a eu de tels signes, de tels prodiges, que vous seul pouviez accomplir ! Assurément ce sont des hommes d’une sainteté éminente qui nous les ont transmis ; c’est un témoignage authentique, de valeur suprême qui les a garantis : vous-mêmes coopériez et confirmiez ces paroles par les signes qui les accompagnaient. » Et voilà pourquoi les vrais fidèles sont disposés à mourir pour la foi plutôt que de la renier. Assurément aucune adhésion n’est plus ferme que celle qui est donnée aux vérités atteintes par une foi résolue. »


Léon XIII, extrait de la lettre encyclique sur le Rosaire Supremi apostolatus Officio, 1er septembre 1883

« Ce fut toujours le soin principal et solennel des catholiques de se réfugier sous l’égide de Marie et de s’en remettre à sa maternelle bonté dans les temps troublés et dans les circonstances périlleuses. Cela prouve que l’Eglise catholique a toujours mis, et avec raison, en la Mère de Dieu, toute sa confiance et toute son espérance. En effet, la Vierge exempte de la souillure originelle, choisie pour être la Mère de Dieu, et par cela même associée à lui dans l’œuvre du salut du genre humain, jouit auprès de son Fils d’une telle faveur et d’une telle puissance que jamais la nature humaine et la nature angélique n’ont pu et ne peuvent les obtenir. Aussi, puisqu’il lui est doux et agréable par-dessus toute chose d’accorder son secours et son assistance à ceux qui les lui demandent, il n’est pas douteux qu’elle ne veuille, et pour ainsi dire qu’elle ne s’empresse d’accueillir les vœux que lui adressera l’Eglise universelle.
Cette piété, si grande et si confiante envers l’Auguste Reine des cieux, n’a jamais brillé d’un éclat aussi resplendissant que quand la violence des erreurs répandues, ou une corruption intolérable des mœurs, ou les attaques d’adversaires puissants, ont semblé mettre en péril l’Eglise militante de Dieu.
L’histoire ancienne et moderne et les fastes les plus mémorables de l’Eglise, rappellent le souvenir des supplications publiques et privées à la Mère de Dieu, ainsi que les secours accordés par Elle, et en maintes circonstances la paix et la tranquillité publiques obtenues par sa divine intervention. De là ces qualifications d’Auxiliatrice, de Bienfaitrice, et de Consolatrice des chrétiens, de Reine des armées, de Dispensatrice de la victoire et de la paix, dont on l’a saluée. Entre tous ces titres, est surtout remarquable et solennel celui qui lui vient du Rosaire, et par lequel ont été consacrés à perpétuité les insignes bienfaits dont lui est redevable le nom de chrétien »


Matthieu 16:24-26

24 Alors Jésus dit à ses disciples: « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à soi-même, qu’il prenne sa croix et me suive.
25 Car celui qui voudra sauver sa vie, la perdra; et celui qui perdra sa vie à cause de moi, la trouvera.
26 Et que sert à un homme de gagner le monde entier, s’il vient à perdre son âme ? Ou que donnera un homme en échange de son âme ?


L’Imitation de Jésus-Christ – Adaptation en vers de Pierre Corneille Chapitre XXXII – Qu’il faut renoncer à soi-même et à toutes les convoitises

– Jésus-Christ –
Cherche la liberté comme un bonheur suprême ;
Mais souviens-toi, mon fils, de cette vérité,
Qu’il te faut renoncer tout à fait à toi même,
Ou tu n’obtiendras point d’entière liberté.
Ceux qui pensent ici posséder quelque chose
La possèdent bien moins qu’ils n’en sont possédés ;
Et ceux dont l’amour-propre en leur faveur dispose
Sont autant de captifs par eux-mêmes gardés.
Les appétits des sens ne font que des esclaves ;
La curiosité comme eux a ses liens,
Et les plus grands coureurs ne courent qu’aux entraves
Que jettent sous leurs pas les charmes des faux biens.
Ils recherchent partout les douceurs passagères
Plus que ce qui conduit jusqu’à l’éternité ;
Et souvent pour tout but ils se font des chimères,
Qui n’ont pour fondement que l’instabilité.
Hors ce qui vient de moi, tout passe, tout s’envole ;
Tout en son vrai néant aussitôt se résout ;
Et pour te dire tout d’une seule parole,
Quitte tout, mon enfant, et tu trouveras tout.
Tu trouveras la paix, quittant la convoitise
C’est ce que fortement il te faut concevoir :
Du ciel en ces deux mots la science est comprise ;
Qui les pratique entend tout ce qu’il faut savoir.


Père Augustin du Très Saint-Sacrement, ancien juif converti au catholicisme

« Le bonheur, je l’ai cherché dans la vie élégante, dans l’étourdissement des bals et des fêtes ; je l’ai cherché dans la possession de l’or, dans les émotions du jeu, dans l’intimité des hommes célèbres, dans tous les plaisirs des sens et de l’esprit… La plupart des hommes se trompent sur la nature même du bonheur; et ils le cherchent là où il n’est pas… On aime le bonheur, et Jésus-Christ, seul bonheur possible, n’est pas aimé… Ô mon Dieu ! Est-ce possible ? L’Amour n’est pas aimé ! Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas connu. On étudie tout, excepté Lui… Ô vous tous qui m’écoutez, faut-il donc que ce soit un Juif qui vienne supplier des Chrétiens d’adorer Jésus-Christ ?… Mais, dira-t-on : « Je ne crois pas en Jésus-Christ ». Et moi non plus je n’y croyais pas, et c’est précisément pour cela que j’étais malheureux ! »


Saint Augustin (In Evangelium Ioannis, tractatus XXVI, 13)

Ô sacrement de piété ! ô symbole d’unité ! ô lien de charité ! Celui qui veut vivre sait où est pour lui la source de la vie. Qu’il s’approche donc, qu’il croie, qu’il soit incorporé pour entrer en participation de la vie. Qu’il ne fuie point l’étroite union avec les membres; qu’il ne soit point un membre corrompu qui mérite d’être retranché, un membre difforme dont le corps ait à rougir ; qu’il se recommande à la fois par la beauté, la proportion, la santé ; qu’il s’attache é

La prière des mamans pour les vocations à Lu Monferrato (Italie)

La Sainte Eglise traverse une tempête effroyable, une crise de la foi sans précédent. Cette situation affecte aussi grandement les vocations : chute vertigineuse des vocations sacerdotales et religieuses, et crise de formation des prêtres, des religieux et des religieuses. Voici une histoire pleine d’espoir sur l’efficacité de la prière et sur la confiance en Dieu pour les vocations. 

La prière des mamans de Lu Monferrato pour les vocations, à méditer : “Mon Dieu, faites qu’un de mes fils devienne prêtre ! Je veux vivre moi-même en bonne chrétienne. Je veux conduire mes enfants au Bien pour obtenir la grâce de pouvoir Vous offrir, Seigneur, un saint prêtre”.

La petite bourgade de Lu en Italie du nord est une localité qui compte quelques milliers d’habitants et qui se trouve dans une région rurale à 90 km à l’est de Turin. Cette petite ville serait restée inconnue si en 1881 quelques mères de famille n’avaient pris une décision qui allait avoir de “grandes répercussions”.  Plusieurs mamans portaient dans leur cœur le désir de voir un de leurs fils devenir prêtre ou frère, ou une de leurs filles s’engager totalement au service du Seigneur. Elles commencèrent donc par se réunir tous les mardis pour l’adoration du Saint Sacrement, sous la direction de leur curé, Mgr Alessandro Canora, et à prier pour les vocations. Tous les premiers dimanches du mois, elles communiaient à cette intention. Après la messe toutes les mamans priaient ensemble pour demander des vocations sacerdotales. Grâce à la prière pleine de confiance de ces mamans et à l’ouverture de cœur de ces parents, les familles vivaient dans un climat de paix, de sérénité et de piété joyeuse qui permit à leurs enfants de discerner leur vocation beaucoup plus facilement.

Quand le Seigneur a dit : “Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus” (Mt 22,14), il faut le comprendre ainsi : beaucoup seront appelés, mais peu y répondront. Personne n’aurait pensé que le Seigneur exaucerait avec autant de largesse la prière de ces mamans. De cette bourgade sont issues 323 vocations à la vie consacrée (trois cent vingt trois !): 152 prêtres (et religieux) et 171 religieuses appartenant à 41 congrégations différentes. Beaucoup de ces jeunes gens rejoignirent les Salésiens : la congrégation fondée par saint Jean Bosco à Turin en 1859. Don Bosco s’était en effet rendu à Lu quatre fois dans sa vie et sa spiritualité imprégnait la bourgade. Dans certaines familles il y eut même quelquefois trois à quatre vocations. L’exemple le plus connu est celui de la famille Rinaldi. Le Seigneur appela sept enfants de cette famille. Deux filles entrèrent chez les sœurs salésiennes et, envoyées à Saint Domingue, elles furent de courageuses pionnières et missionnaires. Parmi les garçons, cinq devinrent prêtres salésiens. Le plus connu de ces cinq frères, Filippo Rinaldi fut le troisième successeur de Don Bosco.

Saint Jean Bosco et les enfants de son oeuvre

Le cardinal Vaughan raconte que pendant 30 ans sa mère a passé une heure par jour de 17 à 18h devant le Saint-Sacrement à implorer Dieu de lui donner des enfants consacrés à Son service. Elle aimait beaucoup parler en famille de la dignité des prêtres et de leur ministère pour le salut des âmes. Elle eu quatre filles religieuses, deux religieux, un prêtre diocésain, un évêque, un archevêque et le cardinal Vaughan. 

Tous les 10 ans, un grand rassemblement se faisait à Lu avec les survivants de ces vocations éparpillés aux quatre coins du monde (voir la photo ci-contre de 1946). Ainsi, il y eu chaque année pendant 50 ans de nombreuses “première messe”, alors qu’il n’y en avait aucune dans les villages voisins.

Derrière chaque prêtre il y a toujours une mère, qui le plus souvent a été aussi à l’origine de la vocation sacerdotale ou religieuse de son enfant. On peut citer le témoignage ému de saint Augustin dans les Confessions : “Par les prières de ma mère, Votre fidèle, qui pleurait sur mon âme plus encore que ne pleurent les mères sur le corps de leur enfant décédé, Vous avez étendu votre main du Ciel et Vous avez tiré mon âme de ces ténèbres impénétrables… Ma chère mère, Votre servante, ne m’a jamais abandonné. Elle m’a mis au monde avec son corps à cette vie temporelle et avec son cœur à la vie éternelle. Ce que je suis devenu et de quelle manière, je le dois à ma mère”. Derrière la conversion, le sacerdoce et l’épiscopat du saint d’Hippone on devine les larmes incessantes de sainte Monique qui n’a jamais abandonné son fils.

L’histoire de Lu nous montre également l’importance de la foi chrétienne prêchée et authentiquement vécue au quotidien par les parents, de l’éducation des enfants à la piété et la pureté de cœur, dans la docilité de l’esprit et la joie simple, dans l’effort persévérant et le zèle des âmes, dans l’éloignement de l’esprit du monde. 

«Donnez-moi des mères vraiment chrétiennes et je sauverai le monde qui s’enlise», disait Saint Pie X.

Voici la prière que nous proposons aux mères de réciter à cette intention : 

Mon Dieu, faites qu’un de mes enfants devienne prêtre, religieux ou religieuse ! Je veux vivre moi-même en bonne chrétienne. Je veux conduire mes enfants au Bien pour obtenir la grâce de pouvoir Vous offrir, Seigneur, un saint prêtre, un saint religieux, une sainte religieuse.

Samuel C.

Comment prier le chapelet

« Priez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre »

« Je veux que vous récitiez le chapelet tous les jours ».

la Sainte Vierge aux trois petits bergers de Fatima, le 13 mai 1917

Réciter un chapelet consiste à méditer 5 des 15 mystères du Rosaire. Chaque mystère correspond à une phase de la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ et de sa sainte Mère la Vierge Marie.
Méditer consiste à visualiser ses mystères, considérer les grâces et les mérites qui y sont exprimés et faire fructifier en nous la connaissance et l’amour de Dieu.

Mystères JoyeuxMystères DouloureuxMystères Glorieux
Lundi et JeudiMardi et VendrediMercredi, Samedi et Dimanche

Pendant la méditation de chaque mystère on dit 1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, un Gloire au Père et une prière de Fatima.


Ave

Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni.
sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvre pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Ainsi soit-il.

Pater

Notre Père qui êtes aux cieux, que Votre nom soit sanctifié, que Votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Donnez nous aujourd’hui notre pain de chaque jour, pardonnez nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé et ne nous laissez pas succomber à la tentation mais délivrez nous du mal. Ainsi soit-il.

Gloria Patri

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Prière de Fatima

Ô mon bon Jésus, pardonnez nous nos péchés, préservez nous du feu de l’Enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, secourez surtout celles qui ont le plus besoin de Votre sainte miséricorde. Ainsi soit-il.


À chaque mystère, nous pouvons demander un fruit spirituel comme ceux ci-dessous :

Mystères joyeux

1. L’Annonciation et l’incarnation

Fruit de ce mystère : l’humilité

2. La Visitation

Fruit de ce mystère : la charité envers le prochain

3. La Nativité

Fruit de ce mystère : le mépris des biens du monde et l’amour de la pauvreté

4. La présentation de Jésus au temple

Fruit de ce mystère : la pureté et l’obéissance

5. Le recouvrement de Jésus au Temple

Fruit de ce mystère : rechercher la volonté de Dieu en toute chose


Mystères douloureux

1. L’agonie de Notre Seigneur Jésus-Christ au jardin des Olivers

Fruit de ce mystère : la contrition de nos péchés

2. La flagellation de Notre Seigneur Jésus-Christ

Fruit de ce mystère : la mortification de notre chair

3. Le couronnement d’épines

Fruit de ce mystère : la mortification de notre volonté et de notre amour-propre

4. Le portement de Croix

Fruit de ce mystère : la patience dans les épreuves

Gabriel_Metsu_-_Crucifixion

5. La crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Fruit de ce mystère : le don de soi à l’oeuvre de la Rédemption


Mystères glorieux

La Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ

1. La Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ

Fruit de ce mystère : une plus grande foi

L'Ascension de Jésus-Christ

2. L’Ascension de Notre Seigneur Jésus-Christ

Fruit de ce mystère : un plus grand désir du Ciel

La Pentecôte

3. La Pentecôte

Fruit de ce mystère : la charité et le zèle apostolique

L'Assomption de la Ste Vierge

4. L’Assomption de la Très Sainte Vierge au Ciel

Fruit de ce mystère : la grâce de faire une bonne mort

Le Couronnement de la Vierge par Diego Vélasquez, XVIIe siècle

5. Le couronnement de la Sainte Vierge

Fruit de ce mystère : une plus grande dévotion envers une si bonne Mère