Prières quotidiennes

rières traditionnelles du matin et du soir

Prière du matin

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit

Mettons-nous en la présence de Dieu et adorons-le

Très sainte et très auguste Trinité, Dieu unique en trois personnes, je crois que vous êtes ici présent. Je vous adore avec les sentiments de l’humilité la plus profonde, et je vous rends de tout mon coeur les hommages qui sont dus à votre souveraine Majesté.

Acte de Foi

Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper.

Acte d’Espérance

Mon Dieu, j’espère, avec une ferme confiance, que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde, et si j’observe vos commandements, le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous l’avez promis, et que vous êtes fidèle dans vos promesses.

Acte de Charité

Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur, et par-dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon et infiniment aimable, et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous.

Remercions Dieu des grâces qu’il nous a faites et offrons-nous à lui

Mon Dieu, je vous remercie très humblement de toutes les grâces que vous m’avez faites jusqu’ici. c’est encore par un effet de votre bonté que je vois ce jour ; je veux aussi l’employer uniquement a vous servir. je vous en consacre toutes les pensées, les paroles, les actions et les peines. bénissez-les, seigneur, afin qu’il n’y en ait aucune qui ne soit animée de votre amour, et qui ne tende à votre plus grande gloire.

Formons la résolution d’éviter le péché et de pratiquer la vertu

Adorable Jésus, divin modèle de la perfection à laquelle nous devons aspirer, je vais m’appliquer autant que je le pourrai, à me rendre semblable à vous : doux, humble, obéissant, chaste, zélé, patient, charitable et résigné comme vous ; et je ferai particulièrement tous mes efforts, pour ne pas retomber aujourd’hui, dans les fautes que je commets si souvent, et dont je souhaite sincèrement me corriger.

Demandons à Dieu les grâces qui nous sont nécessaires

Mon Dieu, vous connaissez ma faiblesse. Je ne puis rien sans le secours de votre grâce. Ne me la refusez pas, Ô mon Dieu, proportionnez-la à mes besoins ; donnez-moi assez de force, pour éviter tout le mal que vous défendez, pour pratiquer tout le bien que vous attendez de moi, et pour souffrir patiemment toutes les peines qu’il vous plaira de m’envoyer.

Invoquons la sainte Vierge, saint Joseph, notre bon Ange et notre saint
Patron

Sainte Vierge, Mère de Dieu, ma Mère et ma Patronne, je me mets sous votre protection, et je mets toute ma confiance en votre miséricorde. Soyez, ô Mère de bonté, mon refuge dans mes besoins, ma consolation, dans mes peines, et mon avocate auprès de votre adorable Fils, aujourd’hui, tous les jours de ma vie, et particulièrement à l’heure de ma mort.

Très saint patriarche saint Joseph, par cette sollicitude pleine d’amour avec laquelle vous vous êtes occupé en ce monde de Jésus et de Marie, daignez veiller sur notre existence jusqu’au dernier soupir.

Ange du ciel, mon fidèle et charitable guide, obtenez-moi d’être si docile à vos inspirations, et de régler si bien mes pas, que je ne m’écarte en rien de la voie des commandements de mon Dieu.

Grand Saint, dont j’ai l’honneur de porter le nom, protégez-moi, priez pour moi, afin que je puisse servir Dieu, comme vous, sur la terre, et le glorifier éternellement avec vous dans le ciel.
Ainsi soit-il !


Prière du soir

Mettons-nous en la présence de Dieu et adorons-le

Je vous adore, ô mon Dieu, avec la soumission que m’inspire la présence de votre souveraine grandeur. Je crois en vous, parce que vous êtes la vérité même.
J’espère en vous, parce que vous êtes infiniment bon. Je vous aime de tout mon coeur, parce que vous êtes souverainement aimable; et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous.

Remercions Dieu des grâces qu’il nous a faites

Quelles actions de grâces vous rendrai-je, ô mon Dieu, pour tous les biens que j’ai reçus de vous? Vous avez songé à moi de toute éternité; vous m’avez tiré du néant, vous avez donné votre vie pour me racheter, et vous me comblez encore tous les jours d’une infinité de faveurs. Hélas! Seigneur, que puis-je faire en reconnaissance de tant de bontés? Joignez-vous à moi, Esprits bienheureux, pour louer le Dieu des miséricordes, qui ne cesse de faire du bien à la plus
indigne et la plus ingrate de ses créatures.

Demandons à Dieu de connaître nos péchés

Source éternelle de lumière, Esprit-Saint, dissipez les ténèbres qui me cachent la laideur et la malice du péché. Faites-m’en concevoir une si grande horreur, ô mon Dieu, que je le haïsse, s’il se peut, autant que vous le haïssez vous-même, et que je ne craigne rien tant que de le commettre à l’avenir.

Examinons notre conscience sur les péchés commis pendant cette journée,
envers Dieu, envers le prochain et envers nous-mêmes… en pensées… en
paroles… en actions… en omissions…
Demandons pardon à Dieu de nos péchés

Me voici, Seigneur, tout couvert de confusion, et pénétré de douleur à la vue de mes fautes. Je viens les détester devant vous, avec un vrai déplaisir d’avoir offensé un Dieu si bon, si aimable et si digne d’être aimé. Était-ce donc là, ô mon Dieu, ce que vous deviez attendre de ma reconnaissance, après m’avoir aimé jusqu’à répandre votre sang pour moi ? Oui, Seigneur, j’ai poussé trop loin mon ingratitude. Je vous en demande très humblement pardon, et je vous conjure, ô mon Dieu, par cette même bonté dont j’ai ressenti tant de fois les effets, de
m’accorder la grâce d’en faire, dès aujourd’hui, et jusqu’à la mort, une sincère pénitence.

Prenons une ferme résolution de ne plus pécher

Que je souhaiterais, ô mon Dieu, de ne vous avoir jamais offensé! Mais, puisque j’ai été assez malheureux pour vous déplaire, je vais vous marquer mon repentir, par une conduite meilleure que celle que j’ai gardée jusqu’ici. Je renonce, dès à présent, au péché et à l’occasion du péché, surtout de celui où j’ai la faiblesse de retomber plus souvent. Et si vous daignez m’accorder votre grâce, ainsi que je la demande et que je l’espère, je tâcherai de remplir fidèlement mes devoirs, et rien ne sera capable de m’arrêter, quand il s’agira de vous servir. Ainsi soit-il.
Notre Père, Je vous salue Marie, Je crois en Dieu, Je confesse à Dieu.

Recommandons-nous à Dieu, à la sainte Vierge et aux Saints

Bénissez, ô mon Dieu, le repos que je vais prendre, pour réparer mes forces, afin de vous mieux servir. Vierge sainte, Mère de mon Dieu, et après lui ma plus ferme espérance, saint Joseph, mon bon ange, mon saint patron, intercédez pour moi, protégez-moi pendant cette nuit, tout le temps de ma vie, et à l’heure de ma mort. Ainsi soit-il.

Prions pour les vivants et pour les fidèles trépassés

Répandez, Seigneur, vos bénédictions sur mes parents, mes bienfaiteurs, mes amis et mes ennemis. Protégez tous ceux que vous m’avez donnés pour supérieurs, tant spirituels que temporels. Secourez les pauvres, les prisonniers, les affligés, les voyageurs, les malades et les agonisants. Convertissez les hérétiques, et éclairez les infidèles.
Dieu de bonté et de miséricorde, ayez aussi pitié des âmes des fidèles qui sont dans le purgatoire, spécialement de celles pour lesquelles je suis obligé de prier. Donnez-leur le repos et la lumière éternelle. Ainsi soit-il.

Prière à tous les saints

Âmes très heureuses, qui avez eu le bonheur de parvenir à la gloire, obtenez-moi deux choses de celui qui est notre Dieu et notre Père : que je ne l’offense jamais mortellement, et qu’il ôte de moi tout ce qui lui déplaît. Ainsi soit-il.

Méditations pour chaque dimanche

A l’usage du clergé et des fidèles, par le R.P Hamon, curé de Saint-Sulpice, 1881

Cycle de Noël : Mystère de l’Incarnation

Temps de l’Avent

Premier dimanche de l’Avent

Deuxième dimanche de l’Avent

Troisième dimanche de l’Avent

Quatrième dimanche de l’Avent

Temps de Noël

Jour de Noël (25 décembre)

Saint Etienne (26 décembre)

Saint nom de Jésus (2 janvier)

Sainte Famille

Temps après l’Épiphanie

Deuxième dimanche après l’Épiphanie

Troisième dimanche après l’Épiphanie

Quatrième dimanche après l’Épiphanie

Cinquième dimanche après l’Épiphanie

Sixième dimanche après l’Épiphanie

Cycle de Pâques : Mystère de la Rédemption

Temps de la Septuagésime

Dimanche de la Septuagésime

Dimanche de la Sexagésime

Dimanche de la Quinquagésime

Temps du Carême

Premier dimanche de Carême

Deuxième dimanche de Carême

Troisième dimanche de Carême

Quatrième dimanche de Carême

Temps de la Passion

Dimanche de la Passion

Dimanche des Rameaux

Temps Pascal

Dimanche de Pâques

Dimanche in Albis

Deuxième dimanche après Pâques

Troisième dimanche après Pâques

Quatrième dimanche après Pâques

Cinquième dimanche après Pâques

Dimanche dans l’Octave de l’Ascension

Dimanche de la Pentecôte

Temps après la Pentecôte

Dimanche de la Trinité

Deuxième dimanche après la Pentecôte

Troisième dimanche après la Pentecôte

Quatrième dimanche après la Pentecôte

Cinquième dimanche après la Pentecôte

Sixième dimanche après la Pentecôte

Septième dimanche après la Pentecôte

Huitième dimanche après la Pentecôte

Neuvième dimanche après la Pentecôte

Dixième dimanche après la Pentecôte

Onzième dimanche après la Pentecôte

Seizième dimanche après la Pentecôte

Dix-septième dimanche après la Pentecôte

Dix-huitième dimanche après la Pentecôte

Dix-neuvième dimanche après la Pentecôte

Vingtième dimanche après la Pentecôte

Vingt-et-unième dimanche après la Pentecôte

Vingt-deuxième dimanche après la Pentecôte

Vingt-troisième dimanche après la Pentecôte

Vingt-quatrième dimanche après la Pentecôte

Litanies du Très Précieux Sang


Litanies du Précieux Sang de Jésus-Christ en latin :

Kýrie, eléison.
Christe, eléison.
Kýrie, eléison.

Christe, audi nos.
Christe, exáudi nos.

Pater de cælis Deus, miserére nobis.
Fili Redémptor mundi Deus,
Spíritus Sancte Deus,
Sancta Trínitas unus Deus,

Sanguis Christi, Unigéniti Patris Ætérni, Salva nos.
Sanguis Christi, Verbi Dei incarnáti, Salva nos.
Sanguis Christi, Novi et Ætérni Testaménti, Salva nos.
Sanguis Christi, in agonía decúrrens in terram, Salva nos.
Sanguis Christi, in flagellatióne prófluens, Salva nos.
Sanguis Christi, in coronatióne spinárum emánans, Salva nos.
Sanguis Christi, in Cruce effúsus, Salva nos.
Sanguis Christi, prétium nostræ salútis, Salva nos.
Sanguis Christi, sine quo non fit remíssio, Salva nos.
Sanguis Christi, in Eucharístia potus et lavácrum animárum, Salva nos.
Sanguis Christi, flumen misericórdiæ, Salva nos.
Sanguis Christi, victor dǽmonum, Salva nos.
Sanguis Christi, fortitúdo mártyrum, Salva nos.
Sanguis Christi, virtus confessórum, Salva nos.
Sanguis Christi, gérminans vírgines, Salva nos.
Sanguis Christi, robur periclitántium, Salva nos.
Sanguis Christi, levámen laborántium, Salva nos.
Sanguis Christi, in fletu solátium, Salva nos.
Sanguis Christi, spes pæniténtium, Salva nos.
Sanguis Christi, solámen moriéntium, Salva nos.
Sanguis Christi, pax et dulcédo córdium, Salva nos.
Sanguis Christi, pignus vitæ ætérnæ, Salva nos.
Sanguis Christi, ánimas líberans de lacu Purgatórii, Salva nos.
Sanguis Christi, omni glória et honóre digníssimus, Salva nos.

Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, parce nobis, Dómine.
Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, exáudi nos, Dómine.
Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, miserére nobis.

V. Redemísti nos, Dómine, in sánguine tuo.
R. Et fecísti nos Deo nostro regnum.

Orémus : Omnípotens sempitérne Deus, qui unigénitum Fílium tuum mundi Redemptórem constituísti, ac ejus sánguine placári voluísti : concéde quǽsumus, salútis nostræ prétium ita venerári, atque a præséntis vitæ malis ejus virtúte deféndi in terris ; ut fructu perpétuo lætémur in cælis. Per eúndem Christum Dóminum nostrum.
R. Amen


Litanies du Précieux Sang de Jésus-Christ en français :

Seigneur, ayez pitié de nous; Seigneur, ayez pitié de nous;
Jésus-Christ, ayez pitié de nous; Jésus-Christ, ayez pitié de nous;
Seigneur, ayez pitié de nous; Seigneur, ayez pitié de nous;

Jésus-Christ, écoutez-nous; Jésus-Christ, écoutez-nous;
Jésus-Christ, exaucez-nous. Jésus-Christ, exaucez-nous

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,
Trinité Sainte, qui êtes un Seul Dieu, ayez pitié de nous,

Sang du Christ, fils unique du Père éternel, sauvez-nous,
Sang du Christ, Verbe de Dieu incarné, sauvez-nous,
Sang du Christ, de la nouvelle et éternelle Alliance, sauvez-nous,
Sang du Christ, répandu sur la terre pendant son agonie, sauvez-nous,
Sang du Christ, versé lors de la flagellation, sauvez-nous,
Sang du Christ, jaillissant au couronnement d’épines, sauvez-nous,
Sang du Christ, répandu sur la croix, sauvez-nous,
Sang du Christ, prix de notre rédemption, sauvez-nous,
Sang du Christ, sans lequel il n’est point de rémission, sauvez-nous,
Sang du Christ, nourriture eucharistique et purifications des âmes, sauvez-nous,
Sang du Christ, fleuve de miséricorde, sauvez-nous,
Sang du Christ, victoire sur les démons, sauvez-nous,
Sang du Christ, force des martyrs, sauvez-nous,
Sang du Christ, vertu des confesseurs, sauvez-nous,
Sang du Christ, source de virginité, sauvez-nous,
Sang du Christ, salut en tous nos périls, sauvez-nous,
Sang du Christ, soulagement de ceux qui peinent, sauvez-nous,
Sang du Christ, consolation dans les larmes, sauvez-nous,
Sang du Christ, espoir des pénitents, sauvez-nous,
Sang du Christ, secours des mourants, sauvez-nous,
Sang du Christ, paix et douceur des âmes, sauvez-nous,
Sang du Christ, gage de vie éternelle, sauvez-nous,
Sang du Christ, qui libère les âmes du purgatoire, sauvez-nous,
Sang du Christ, digne de tout honneur et de toute gloire, sauvez-nous,

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous Seigneur

V. Vous nous avez rachetés, Seigneur, dans votre sang.
R. Et vous avez fait de nous un royaume pour notre Dieu.

Prions : Dieu éternel et tout-puissant qui avez établi votre Fils unique rédempteur du monde et qui avez voulu être apaisé par son sang, accordez-nous une telle vénération pour le prix de notre rédemption que, protégés sur terre par sa puissance contre les maux de cette vie, nous jouissions au ciel de ses fruits éternels. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur.
Ainsi soit-il.

Chapelet en l'honneur du Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ -  images saintes

Les litanies majeures

Kýrie eléison.Seigneur ayez pitié.
Christe eléison.Christ ayez pitié.
Kýrie eléison.Seigneur ayez pitié.
Pater de cælis Deus, miserére nobis.Dieu le Père, du haut des cieux, ayez pitié de nous.
Fili Redémptor mundi Deus, miserére nobis.Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Spíritus Sancte Deus, miserére nobis.Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.
Sancta Trínitas unus Deus, miserére nobis.Trinité sainte, un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sancta María, ora pro nobis.Sainte Marie, priez pour nous.
Sancta Dei Génitrix, ora pro nobis.Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
Sancta Virgo vírginum, ora pro nobis.Sainte Vierge des Vierges, priez pour nous.
Sancte Míchaël, ora pro nobis.Saint Michel, priez pour nous.
Sancte Gábriel, ora pro nobis.Saint Gabriel, priez pour nous.
Sancte Ráphaël, ora pro nobis.Saint Raphaël, priez pour nous.
Omnes sancti Angeli et Archángeli, oráte pro nobis.Tous les saints Anges et Archanges, priez pour nous.
Omnes sancti beátorum Spirítuum órdines, oráte pro nobis.Tous les saints ordres des Esprits bienheureux, priez pour nous.
Sancte Ioánnes Baptísta, ora pro nobis.Saint Jean-Baptiste, priez pour nous.
Sancte Ioseph, ora pro nobis.Saint Joseph, priez pour nous.
Omnes sancti Patriárchæ et Prophétæ, oráte pro nobis.Tous les saints Patriarches et Prophètes, priez pour nous.
Sancte Petre, ora pro nobis.Saint Pierre, priez pour nous.
Sancte Paule, ora pro nobis.Saint Paul, priez pour nous.
Sancte Andrea, ora pro nobis.Saint André, priez pour nous.
Sancte Iacóbe, ora pro nobis.Saint Jacques, priez pour nous.
Sancte Ioánnes, ora pro nobis.Saint Jean, priez pour nous.
Sancte Thoma, ora pro nobis.Saint Thomas, priez pour nous.
Sancte Iacóbe, ora pro nobis.Saint Jacques, priez pour nous.
Sancte Phílippe, ora pro nobis.Saint Philippe, priez pour nous.
Sancte Bartholomǽe, ora pro nobis.Saint Barthélémy, priez pour nous.
Sancte Matthǽe, ora pro nobis.Saint Mathieu, priez pour nous.
Sancte Simon, ora pro nobis.Saint Simon, priez pour nous.
Sancte Thaddǽe, ora pro nobis.Saint Thaddée, priez pour nous.
Sancte Matthía, ora pro nobis.Saint Matthias, priez pour nous.
Sancte Bárnaba, ora pro nobis.Saint Barnabé, priez pour nous.
Sancte Luca, ora pro nobis.Saint Luc, priez pour nous.
Sancte Marce, ora pro nobis.Saint Marc, priez pour nous.
Omnes sancti Apóstoli et Evangelístæ, oráte pro nobis.Tous les saints Apôtres et Évangélistes, priez pour nous.
Omnes sancti Discípuli Dómini, oráte pro nobis.Tous les saints Disciples du Seigneur, priez pour nous.
Omnes sancti Innocéntes, oráte pro nobis.Tous les saints Innocents, priez pour nous.
Sancte Stéphane, ora pro nobis.Saint Etienne, priez pour nous.
Sancte Laurénti, ora pro nobis.Saint Laurent, priez pour nous.
Sancte Vincénti, ora pro nobis.Saint Vincent, priez pour nous.
Sancti Fabiáne et Sebastiáne, oráte pro nobis.Saint Fabien et saint Sébastien, priez pour nous.
Sancti Ioánnes et Paule, oráte pro nobis.Saint Jean et saint Paul, priez pour nous.
Sancti Cosma et Damiáne oráte pro nobis.Saint Côme et saint Damien, priez pour nous.
Sancti Gervási et Protási, oráte pro nobis.Saint Gervais et saint Protais, priez pour nous.
Omnes sancti Mártyres, oráte pro nobis.Tous les saints Martyrs, priez pour nous.
Sancte Silvéster, ora pro nobis.Saint Sylvestre, priez pour nous.
Sancte Gregóri, ora pro nobis.Saint Grégoire, priez pour nous.
Sancte Ambrósi, ora pro nobis.Saint Ambroise, priez pour nous.
Sancte Augustíne, ora pro nobis.Saint Augustin, priez pour nous.
Sancte Hierónyme, ora pro nobis.Saint Jérôme, priez pour nous.
Sancte Martíne, ora pro nobis.Saint Martin, priez pour nous.
Sancte Nicoláe, ora pro nobis.Saint Nicolas, priez pour nous.
Omnes sancti Pontífices et Confessóres, oráte pro nobis.Tous les saints Pontifes et Confesseurs, priez pour nous.
Omnes sancti Doctóres, oráte pro nobis.Tous les saints Docteurs, priez pour nous.
Sancte Antóni, ora pro nobis.Saint Antoine, priez pour nous.
Sancte Benedícte, ora pro nobis.Saint Benoît, priez pour nous.
Sancte Bernárde, ora pro nobis.Saint Bernard, priez pour nous.
Sancte Domínice, ora pro nobis.Saint Dominique, priez pour nous.
Sancte Francísce, ora pro nobis.Saint François, priez pour nous.
Omnes sancti Sacerdótes et Levítæ, oráte pro nobis.Tous les saints Prêtres et Lévites, priez pour nous.
Omnes sancti Mónachi et Eremítæ, oráte pro nobis.Tous les saints Moines et Ermites, priez pour nous.
Sancta María Magdaléna, ora pro nobis.Sainte Marie-Madeleine, priez pour nous.
Sancta Agatha, ora pro nobis.Sainte Agathe, priez pour nous.
Sancta Lúcia, ora pro nobis.Sainte Lucie, priez pour nous.
Sancta Agnes, ora pro nobis.Sainte Agnès, priez pour nous.
Sancta Cæcília, ora pro nobis.Sainte Cécile, priez pour nous.
Sancta Catharína, ora pro nobis.Sainte Catherine, priez pour nous.
Sancta Anastásia, ora pro nobis.Sainte Anastasie, priez pour nous.
Omnes sanctæ Vírgines et Víduæ, oráte pro nobis.Toutes les saintes Vierges et Veuves, priez pour nous.
Omnes Sancti et Sanctæ Dei, intercédite pro nobis.Tous les Saints et Saintes de Dieu, intercédez pour nous.
Propítius esto, parce nobis Dómine.Soyez-nous propice, pardonnez-nous, Seigneur.
Propítius esto, exáudi nos Dómine.Soyez-nous propice, exaucez-nous, Seigneur.
Ab omni malo, líbera nos Dómine.De tout mal, délivrez-nous, Seigneur.
Ab omni peccáto, líbera nos Dómine.De tout péché, délivrez-nous, Seigneur.
Ab ira tua, líbera nos Dómine.De votre colère, délivrez-nous, Seigneur.
A subitánea et improvísa morte, líbera nos Dómine.D’une mort subite et imprévue, délivrez-nous, Seigneur.
Ab insídiis diáboli, líbera nos Dómine.Des embûches du démon, délivrez-nous, Seigneur.
Ab ira, et ódio, et omni mala voluntáte, líbera nos Dómine.De la colère, de la haine, et de toute mauvaise volonté, délivrez-nous, Seigneur.
A spíritu fornicatiónis, líbera nos Dómine.De l’esprit de fornication, délivrez-nous, Seigneur.
A fúlgure et tempestáte, líbera nos Dómine.De la foudre et de la tempête, délivrez-nous, Seigneur.
A flagéllo terræmótus, líbera nos Dómine.Du fléau des tremblements de terre, délivrez-nous, Seigneur.
A peste, fame, et bello, líbera nos Dómine.De la peste, de la famine et de la guerre, délivrez-nous, Seigneur.
A morte perpétua, líbera nos Dómine.De la mort éternelle, délivrez-nous, Seigneur.
Per mystérium sanctæ incarnatiónis tuæ, líbera nos Dómine.Par le mystère de votre sainte incarnation, délivrez-nous, Seigneur.
Per advéntum tuum, líbera nos Dómine.Par votre avènement, délivrez-nous, Seigneur.
Per nativitátem tuam, líbera nos Dómine.Par votre nativité, délivrez-nous, Seigneur.
Per baptísmum et sanctum ieiúnium tuum, líbera nos Dómine.Par votre baptême et votre saint jeûne, délivrez-nous, Seigneur.
Per crucem et passiónem tuam, líbera nos Dómine.Par votre croix et votre passion, délivrez-nous, Seigneur.
Per mortem et sepultúram tuam, líbera nos Dómine.Par votre mort et votre sépulture, délivrez-nous, Seigneur.
Per sanctam resurrectiónem tuam, líbera nos Dómine.Par votre sainte résurrection, délivrez-nous, Seigneur.
Per admirábilem ascensiónem tuam, líbera nos Dómine.Par votre admirable ascension, délivrez-nous, Seigneur.
Per advéntum Spíritus Sancti Parácliti, líbera nos Dómine.Par la venue du Saint-Esprit Consolateur, délivrez-nous, Seigneur.
In die iudícii, líbera nos Dómine.Au jour du jugement, délivrez-nous, Seigneur.
Peccatóres, te rogámus audi nos.Pécheurs que nous sommes, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut nobis parcas, te rogámus audi nos.Daignez nous pardonner, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut nobis indúlgeas, te rogámus audi nos.Daignez nous faire grâce, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut ad veram pæniténtiam nos perdúcere dignéris, te rogámus audi nos.Daignez nous conduire à une véritable pénitence, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut Ecclésiam tuam sanctam * régere et conserváre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez gouverner et conserver votre Église sainte, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut Domnum Apostólicum et omnes ecclesiásticos órdines * in sancta religióne conserváre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez maintenir dans votre sainte religion le Souverain Pontife et tous les ordres de la hiérarchie ecclésiastique, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut inimícos sanctæ Ecclésiæ * humiliáre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez abaisser les ennemis de la sainte Église, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut régibus et princípibus christiánis * pacem et veram concórdiam donáre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez établir une paix et une concorde véritables entre les rois et les princes chrétiens, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut cuncto pópulo christiáno * pacem et unitátem largíri dignéris, te rogámus audi nos.Daignez accorder à tout le peuple chrétien la paix et l’unité, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut omnes errántes ad unitátem Ecclésiæ revocáre, * et infidéles univérsos ad Evangélii lumen perdúcere dignéris, te rogámus audi nos.Daignez rappeler à l’unité de l’Église tous ceux qui sont dans l’erreur et conduire à la lumière de l’Évangile tous les infidèles, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut nosmetípsos in tuo sancto servítio * confortáre et conserváre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez nous conserver et nous fortifier dans votre saint service, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut mentes nostras * ad cæléstia desidéria érigas, te rogámus audi nos.Daignez élever notre esprit et les désirs de notre cœur vers les biens célestes, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut ómnibus benefactóribus nostris * sempitérna bona retríbuas, te rogámus audi nos.Daignez récompenser tous nos bienfaiteurs en leur donnant le bonheur éternel, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut ánimas nostras, * fratrum, propinquórum et benefactórum nostrórum * ab ætérna damnatióne erípias, te rogámus audi nos.Daignez délivrer de la damnation éternelle, nos âmes, et celles de nos frères, de nos parents et de nos bienfaiteurs, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut fructus terræ * dare et conserváre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez nous donner les fruits de la terre et les conserver, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut ómnibus fidélibus defúnctis * réquiem ætérnam donáre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez accorder à tous les fidèles défunts le repos éternel, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Ut nos exaudíre dignéris, te rogámus audi nos.Daignez exaucer nos vœux, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Fili Dei, te rogámus audi nos.Fils de Dieu, nous vous en supplions, écoutez-nous.
Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, parce nobis Dómine.Agneau de Dieu, qui ôtez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, exáudi nos Dómine.Agneau de Dieu, qui ôtez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, miserére nobis.Agneau de Dieu, qui ôtez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
Christe, audi nos.Christ, écoutez-nous.
Christe, exáudi nos.Christ, exaucez-nous.
Kýrie eléison.Seigneur ayez pitié.
Christe eléison.Christ ayez pitié.
Kýrie eléison.Seigneur ayez pitié.
Pater noster.Notre Père
V/. Et ne nos indúcas in tentatiónem.V/. Et ne nous laissez pas succomber à la tentation.
R/. Sed líbera nos a malo.R/. Mais délivrez-nous du mal.

Psalmus 69

Psaume 69
Deus, in adiutórium meum inténde : * Dómine, ad adiuvándum me festína.O Dieu, venez à mon aide ; Seigneur, hâtez-vous de me secourir.
Confundántur et revereántur, * qui quærunt ánimam meam.Qu’ils soient confondus, et couverts de honte, ceux qui cherchent mon âme.
Avertántur retrórsum, et erubéscant, * qui volunt mihi mala.Qu’ils soient rejetés en arrière et qu’ils rougissent, ceux qui me veulent des maux.
Avertántur statim erubescéntes, * qui dicunt mihi : Euge, euge.Qu’ils soient aussitôt repousses en rougissant, ceux qui me disent : Ah ! Ah !
Exsúltent et læténtur in te omnes qui quærunt te, * et dicant semper : Magnificétur Dóminus : qui díligunt salutáre tuum.Mais qu’ils soient dans l’allégresse et se réjouissent en vous tous ceux qui vous cherchent, et qu’ils disent sans cesse : Que le Seigneur soit glorifié, ceux qui aiment votre salut.
Ego vero egénus, et pauper sum : * Deus, ádiuva me.Pour moi je suis indigent et pauvre ; Dieu, aidez-moi.
Adiútor meus, et liberátor meus es tu : * Dómine, ne moréris.Vous êtes mon aide et mon libérateur ; Seigneur, ne tardez pas.
Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto.Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, * et in sǽcula sæculórum. Amen.Comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.
V/. Salvos fac servos tuos.V/. Sauvez vos serviteurs.
R/. Deus meus sperántes in te.R/. Qui espèrent en vous, mon Dieu.
V/. Esto nobis Dómine turris fortitúdinis.V/. Seigneur, soyez pour nous une tour forte.
R/. A fácie inimíci.R/. A la face de l’ennemi.
V/. Nihil profíciat inimícus in nobis.V/. Que l’ennemi ne prévale en rien contre nous.
R/. Et fílius iniquitátis non appónat nocére nobis.R/. Et que le fils d’iniquité ne puisse nous nuire.
V/. Dómine non secúndum peccáta nostra fácias nobis.V/. Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés.
R/. Neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis.R/. Et ne nous rétribuez pas selon nos iniquités.
V/. Orémus pro Pontífice nostro N.V/. Prions pour notre Pontife N…
R/.Dóminus consérvet eum, et vivíficet eum, + et beátum fáciat eum in terra, * et non tradat eum in ánimam inimicórum eius.R/. Que le Seigneur le garde, lui donne une longue vie, le rende heureux sur la terre et ne l’abandonne point à la puissance de ses ennemis.
V/. Orémus pro benefactóribus nostris.V/. Prions pour nos bienfaiteurs.
R/. Retribúere dignáre Dómine, + ómnibus nobis bona faciéntibus propter nomen tuum, * vitam ætérnam. Amen.R/. Daignez, Seigneur, pour la gloire de votre nom, accorder la vie éternelle à ceux qui nous font du bien. Ainsi soit-il.
V/. Orémus pro fidélibus defúnctis.V/.Prions pour les fidèles défunts.
R/.Réquiem ætérnam dona eis Dómine, * et lux perpétua lúceat eis.R/. Seigneur, donnez-leur le repos éternel, et que la lumière sans fin luise sur eux.
V/. Requiéscant in pace.V/. Qu’ils reposent en paix.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
V/.Pro frátribus nostris abséntibus.V/. Prions pour nos frères absents.
R/. Salvos fac servos tuos, * Deus meus, sperántes in te.R/. Mon Dieu, sauvez vos serviteurs qui espèrent en vous.
V/. Mitte eis Dómine auxílium de sancto.V/. Seigneur, envoyez-leur du secours du lieu saint.
R/. Et de Sion tuére eos.R/. Et de Sion, protégez-les.
V/. Dómine exáudi oratiónem meam.V/. Seigneur, exaucez ma prière.
R/.Et clamor meus ad te véniat.R/. Et que mes cris s’élèvent jusqu’à vous.
V/.Dóminus vobíscum.V/. Que le Seigneur soit avec vous.
R/. Et cum spiritu tuo.R/. Et avec votre esprit.


Orémus.


Prions.
Deus, cui próprium est miseréri semper et párcere : súscipe deprecatiónem nostram ; ut nos, et omnes fámulos tuos, quos delictórum caténa constríngit, miserátio tuæ pietátis cleménter absólvat.O Dieu, dont le propre est d’avoir toujours pitié et de pardonner, accueillez notre prière ; et que, par un effet de votre clémence et de votre bonté miséricordieuse, nous soyons délivrés des liens de nos péchés, nous et tous vos serviteurs.
Exáudi, quǽsumus Dómine, súpplicum preces : et confiténtium tibi parce peccátis ; ut páriter nobis indulgéntiam tríbuas benígnus et pacem.Nous vous demandons, Seigneur, d’exaucer nos suppliantes prières et de nous remettre nos péchés, dont nous vous faisons l’aveu ; en sorte que votre bonté nous accorde en même temps l’indulgence et la paix.
Ineffábilem nobis Dómine misericórdiam tuam cleménter osténde : ut simul nos et a peccátis ómnibus éxuas ; et a pœnis, quas pro his merémur, erípias.Seigneur, faites paraître sur nous, en toute clémence, votre ineffable miséricorde ; et, nous délivrant de tous nos péchés, délivrez-nous aussi des peines qu’ils nous ont méritées.
Deus, qui culpa offénderis, pæniténtia placáris : preces pópuli tui supplicántis propítius réspice ; et flagélla tuæ iracúndiæ quæ pro peccátis nostris merémur, avérte.O Dieu, que les péchés offensent, et que la pénitence apaise : recevez en pitié les humbles prières de votre peuple suppliant, et détournez de nous les fléaux de votre colère, que nous méritons à cause de nos péchés.
Omnípotens sempitérne Deus, miserére fámulo tuo Pontífici nostro N. : et dírige eum secúndum tuam cleméntiam in viam salútis ætérnæ ; ut, te donánte, tibi plácita cúpiat, et tota virtúte perfíciat.Dieu tout-puissant et éternel, ayez pitié de votre serviteur, notre Pontife N., et conduisez-le par votre bonté dans la voie du salut éternel, en lui faisant vouloir, par un don de votre grâce, tout ce qui vous est agréable, et le lui faisant accomplir de toutes ses forces.
Deus, a quo sancta desidéria, recta consília, et iusta sunt ópera : da servis tuis illam, quam mundus dare non potest, pacem ; ut et corda nostra mandátis tuis dédita, et hóstium subláta formídine, témpora sint tua protectióne tranquílla.O Dieu, qui êtes la source des saints désirs, des bons desseins, et des actions justes, accordez à vos serviteurs cette paix que le monde ne peut donner, afin que nos cœurs s’attachent à vos commandements, et que, délivrés de la crainte des ennemis, nous ayons des jours tranquilles sous votre protection.
Ure igne Sancti Spíritus renes nostros et cor nostrum Dómine : ut tibi casto córpore serviámus, et mundo corde placeámus.Seigneur, brûlez nos reins et nos cœurs du feu de l’Esprit-Saint, pour que nous vous servions dans un corps chaste et que nous vous soyons agréables par la pureté de nos âmes.
Fidélium Deus ómnium cónditor et redémptor, animábus famulórum famularúmque tuárum remissiónem cunctórum tríbue peccatórum : ut indulgéntiam, quam semper optavérunt, piis supplicatiónibus consequántur.Seigneur, qui êtes le Créateur et le Rédempteur de tous les fidèles, accordez aux âmes de vos serviteurs et servantes la rémission de tous leurs péchés ; afin qu’elles obtiennent, par nos pieuses supplications, le pardon qu’elles ont toujours désiré.
Actiónes nostras, quǽsumus Dómine, aspirándo prǽveni, et adiuvándo proséquere : ut cuncta nostra orátio et operátio a te semper incípiat, et per te cœpta finiátur.Nous vous prions, Seigneur, de prévenir toutes nos actions par votre inspiration, et de les conduire par votre grâce ; afin toutes nos prières et toutes nos œuvres aient en vous leur commencement et leur fin.
Omnípotens sempitérne Deus, qui vivórum domináris simul et mortuórum, omniúmque miseréris, quos tuos fide et ópere futúros esse prænóscis : te súpplices exorámus ; ut pro quibus effúndere preces decrévimus, quosque vel præsens sǽculum adhuc in carne rétinet, vel futúrum iam exútos córpore suscépit, intercedéntibus ómnibus Sanctis tuis, pietátis tuæ cleméntia, ómnium delictórum suórum véniam consequántur. Per Dóminum nostrum Iesum Christum Fílium tuum : qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti Deus, per omnia sǽcula sæculórum.Dieu tout-puissant et éternel, souverain Seigneur des vivants et des morts, qui faites miséricorde à tous ceux que vous connaissez devoir être du nombre de vos élus par leur foi et leurs bonnes œuvres, nous vous demandons en toute humilité que ceux pour qui nous vous adressons des prières, qu’ils soient encore retenus en ce monde par les liens de la chair, ou, que, déjà dépouillés de leurs corps, ils soient passés dans l’autre monde, obtiennent de votre clémence et de votre bonté, par l’intercession de tous vos Saints, la rémission de tous leurs péchés.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
V/.Dominus vobiscum.V/. Que le Seigneur soit avec vous.
R/. Et cum spiritu tuo.R/. Et avec votre esprit.
V/. Exáudiat nos omnípotens et miséricors Dóminus.V/. Que le Seigneur tout-puissant et miséricordieux
nous exauce.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
V/.Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace.V/. Et que, par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix.
R/. Amen.R/. Ainsi soit-il.
Procession de saint Gregoire aux Litanies Majeures par Jacopo Zucchi (Musées du Vatican).

La méditation

Sommaire
Principes généraux
Méthode sulpicienne
— Méthode ignatienne
— Méthode salésienne


Principes généraux

« Lève-toi, loue Dieu pendant la nuit, au commencement des veilles ; répands ton cœur comme de l’eau devant le Seigneur »

Lm 2, 19

« Quand nous pensons aux choses divines, non pour apprendre, mais pour nous affectionner à elles, cela s’appelle méditer ; et cet exercice, méditation, auquel notre esprit, non comme une mouche par simple amusement ni comme un hanneton pour manger et se remplir, mais comme une abeille sacrée, va çà et là sur les fleurs des saints mystères pour en extraire le miel du divin amour. […] La méditation n’est autre chose qu’une pensée attentive, réitérée ou entretenue volontairement en l’esprit, afin d’exciter la volonté à des saintes et salutaires affections et résolutions »

Saint François de Sales, Traité de l’amour de Dieu, Livre VI, chapitre 2

La méditation est un des éléments de la vie chrétienne. A ce titre, elle est essentiellement ordonnée à Dieu, Principe et Fin de toutes choses, Créateur et Seigneur du Ciel et de la terre. La méditation chrétienne, par le recueillement et le détachement, par l’union à Dieu, la pénétration des saints mystères et les pieuses affections, est un moyen de sanctification et un guide sûr vers le port du Salut. Dieu en a même fait un commandement à Josué :

« Que le livre de cette loi soit continuellement en ta bouche ; aie soin aussi de la méditer jour et nuit, afin que tu observes et que tu fasses tout ce qui est écrit. C’est alors que tu rendras ta voie droite, et que tu t’y conduiras avec intelligence. »

Jos 1, 8

La méditation est un type de prière mentale. Elle se rattache donc aux considérations suivantes :

« La prière est une pieuse élévation de l’âme vers Dieu pour bien le connaître, l’adorer, le remercier et lui demander ce dont nous avons besoin »

Catéchisme de saint Pie X

« L’oraison n’est qu’un Entretien d’amitié où l’âme parle cœur à cœur avec Celui dont elle se sait aimée. »

Sainte Thérèse d’Avila

Tout le monde peut faire oraison. Chaque jour, les affaires personnelles, domestiques ou professionnelles occupent notre esprit. On doit penser à faire ceci, à ne pas oublier cela. Du matin au soir, on réfléchit sur nos affaires quotidiennes et on prend des résolutions à leur sujet. On fait une sorte de méditation des choses du monde. Pourtant, qu’est-ce que ces choses à côté de notre salut ? Est-il si compliqué d’y réfléchir et de penser à Dieu ? Une affaire si importante mérite bien notre attention, malgré les sollicitudes et les agitations du monde. Les enfants, les vieillards, les pauvres, les princes, les soldats, les ouvriers, les saints et les anges, tout le monde peut faire oraison. Il est d’ailleurs touchant et admirable de considérer que Dieu nous ait donné un moyen si simple pour le louer et nous sauver. L’oraison est vraiment tout ce qu’il y a de plus sublime dans la religion : c’est la vie du ciel commencée ici-bas. Faisons la avec confiance, humilité, respect et attention.

« Celui qui prie se sauve certainement, celui qui ne prie pas se damne certainement »

Saint Alphonse de Liguori, Le grand moyen de la prière, chapitre 1, section 4

Dans ses Exercices spirituels, qui comportent de nombreuses méditations, saint Ignace de Loyola nous montre leur importance :

« Préparer et disposer l’âme à se défaire de toutes ses affections déréglées et, après s’en être défait, à chercher et à trouver la volonté de Dieu dans le règlement de sa vie, en vue de son salut »

Saint Ignace, Exercices spirituels

La méditation met en œuvre les vertus propres du chrétien :

« Les vertus propres du chrétien sont les vertus surnaturelles et spécialement la foi, l’espérance et la charité. Ces trois vertus sont appelées théologales ou divines, parce qu’elles ont Dieu même pour objet et pour motif »

Catéchisme de saint Pie X
  • Par l’approfondissement des mystères de la religion, Dieu nous fait la miséricorde de surélever notre intelligence pour nous faire participer à sa connaissance. Cela découle de la foi, don surnaturel de Dieu grâce auquel notre intelligence adhère avec certitude aux vérités qu’il a révélées et qu’il nous propose de croire par son Eglise. La foi rend juste et le juste vit de la foi (Ga 3, 11). De plus, sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu (He 11, 6)
  • La contemplation des belles vérités de la religion nous montre l’infinie bonté de Dieu, qui veut que tous les hommes soient sauvés (1 Tim, 2,4). Elle nous dévoile sa toute puissance et nous apprend qu’il n’y a rien de difficile à Dieu (Gn 18, 14). Mus et dirigés par sa grâce, nous désirons ardemment être semblable à lui et le voir tel qu’il est (1 Jn 3, 2). C’est ici l’espérance qui entre en jeu, vertu surnaturelle par laquelle nous avons confiance en Dieu, et attendons de lui la vie éternelle et les grâces nécessaires pour la mériter ici-bas par les bonnes œuvres
  • Par les pieuses affections que nous produisons, nous manifestons que nous aimons Dieu pour lui-même, de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toutes nos forces (Mc 12, 30). Par cet amour de dilection surnaturelle, notre préoccupation principale est de nous unir à Dieu, Souverain Bien, digne d’un amour infini.

En somme, la méditation est un trésor à conserver, un germe à faire fleurir, une grâce à faire fructifier. Bien faite, soignée, cordiale et généreuse, elle vous imprégnera de l’esprit de Jésus-Christ, Voie, Vérité et Vie (Jn 14, 6). Cette profonde vie intérieure, siège de la grâce par excellence, est éminemment pratique. Elle rejaillit naturellement sur la conduite en l’ornant de la suavité des vertus les plus solides : prudence, force, justice, tempérance, douceur, humilité, obéissance, amabilité, patience. La vie intérieure rend la religion éminemment aimable. Elle fait de celui qui la cultive un instrument de Dieu pour la conversion des âmes. Elle est l’Ame de tout Apostolat (Voir le livre de Dom J. B. Chautard) et nous procure la vraie dévotion :

« Qui n’est autre qu’une agilité et vivacité spirituelle par le moyen de laquelle la charité fait ses actions en nous, ou nous par elle, promptement et affectionnément ; et comme il appartient à la charité de nous faire généralement et universellement pratiquer tous les commandements de Dieu, il appartient aussi à la dévotion de les nous faire faire promptement et diligemment »

Saint François de Sales, Introduction à la vie dévote, Partie I, chapitre 1

Imitons notre sainte Mère :

« Marie conservait toutes ces choses, les repassant dans son cœur »

Lc 2, 19

La méditation est donc profitable à tous. Elle doit être adaptée aux capacités et aux occupations de chacun et ne doit pas empiéter

  1. sur les pratiques fondamentales de la vie de prière
  2. sur l’apprentissage de la religion
  3. sur le salutaire acquittement de notre devoir d’état (dont les deux premiers points font partie)

Il est très utile d’avoir l’avis de son directeur spirituel sur ces points pratiques.

Il existe dans l’Eglise catholique plusieurs méthodes sûres et éprouvées permettant de s’exercer à la méditation. L’une d’entre elles est la méthode dite sulpicienne (issue de la compagnie des prêtres de Saint-Sulpice et en particulier de son fondateur le Père Ollier, maître de « l’école française de spiritualité »). Vous pouvez trouver sur ce site un exposé de la méthode sulpicienne et plusieurs méditations réalisées dans cet esprit par le R. P. Jean-Marie Hamon, curé de Saint-Sulpice entre 1851 et 1874. De tout notre cœur, nous souhaitons que ces méditations vous soient profitables.

Mathis C.


Méthode sulpicienne

L’ouvrage du père Hamon a été rédigé selon la méthode de M. Olier, fondateur du séminaire de Saint-Sulpice. Elle comporte :

  • Une préparation :
    • Eloignée
    • Prochaine
    • Immédiate
  • Un corps :
    • L’adoration
    • La communion à l’esprit de Jésus-Christ
    • La coopération
  • Une conclusion :
    • Une action de grâce
    • Un acte de contrition
    • Une demande de bénédiction
    • La formation d’un bouquet spirituel
    • Le don à la Très Sainte Vierge

1° Partie : Prépatation

Eloignée1°Pureté de conscience : fuite du péché véniel consenti

2° Mortification des passions

3° Recueillement habituel
Prochaine1° La veille au soir, à l’aide d’un livre de méditations, faire le choix du sujet d’oraison et déterminer d’une façon précise :

a) ce qu’il faudra adorer en Jésus-Christ
b) les considérations et les demandes qu’il faudra faire
c) les résolutions qu’il faudra prendre


2° Se tenir dans un grand recueillement jusqu’au lendemain matin.


3° Après son lever, prendre le premier moment libre pour vaquer, durant le temps convenu, à ce saint exercice.
Immédiate 1° Se mettre en la présence de Dieu qui est partout, et surtout en notre cœur

2° S’humilier devant Dieu au souvenir de ses péchés. Contrition. [Récitation du Confiteor]

3° Se reconnaître incapable de prier comme il faut. Demander à Dieu la grâce de bien imprimer ses saints conseils dans nos cœurs et la force de les mettre en œuvre. [Invocation au Saint-Esprit : récitation du Veni, Sancte Spiritus]

2° Partie : Corps de l’oraison (pendant la lecture de la méditation)

Adoration1° Considérer en Dieu, en Notre-Seigneur ou en quelque Saint le sujet

2° Lui rendre nos devoirs : adoration, admiration, louanges, actions de grâces, amour, joie ou compassion
Communion1° Se convaincre de la vérité considérés, par des motifs de foi ou par raisonnement

2° Faire réflexion sur soi avec des sentiments de contrition pour le passé, de confusion pour le présent, de désir pour l’avenir pour toutes les fois où nous sommes allés contre ces divins conseils et ces saintes vérités

3° Demander à Dieu la vertu sur laquelle on médite. Demander aussi
Coopération Produire de pieux et affectueux mouvements du cœur vers Dieu. [Prendre une résolution particulière, présente, efficace, humble]

3° Partie : Conclusion

  1. Remercier Dieu de nous avoir souffert en sa présence dans l’oraison et de nous y avoir accordé tant de grâces.
  2. Lui demander pardon de nos fautes et de nos négligences dans ce saint exercice.
  3. Le prier de bénir nos résolutions, la journée présente, notre vie, notre mort.
  4. Former un bouquet spirituel, c’est-à-dire choisir une des pensées qui nous ont plus davantage, pour nous en souvenir dans la journée et rappeler nos résolutions.
  5. Confier le tout à la Très Sainte Vierge

Le Rosaire et la Sainteté – Présentation du livre du R.P. Hugon

« Le rosaire est la dévotion distinctive des vrais catholiques »

Pour chaque partie, nous vous proposons un résumé et un lien PDF vers le texte du R.P. Hugon.

Citations et prières édifiantes

Prière d’abandon de Mme Elisabeth (soeur de Louis XVI, guillotinée en 1794, vénérable)

« Mon Dieu, je crois à Votre infinie bonté, non seulement à cette bonté qui embrasse le monde, mais à cette bonté particulière et toute personnelle qui aboutit à cette misérable créature que je suis, et qui dispose tout pour son plus grand bien… Et c’est pourquoi, Seigneur, même quand je ne vois pas, quand je ne comprends pas, quand je ne sens pas, je crois que l’état où je me trouve et tout ce qui m’arrive est l’oeuvre de votre amour; et de toute ma volonté, je le préfère à tout autre état, qui me serait plus agréable, mais qui viendrait moins de Vous. Je me mets entre Vos mains: faites de moi ce qu’il Vous plaira, ne me laissant que la consolation de Vous obéir… Ainsi soit-il ! Oui vraiment Messire Dieu premier servi. »


Saint Pie X

« Je tiens très certainement et professe sincèrement que la foi n’est pas un sentiment religieux aveugle qui émerge des ténèbres du subconscient sous la pression du cœur et l’inclination de la volonté moralement informée, mais qu’elle est un véritable assentiment de l’intelligence à la vérité reçue du dehors, de l’écoute, par lequel nous croyons vrai, à cause de l’autorité de Dieu souverainement véridique, ce qui a été dit, attesté et révélé par le Dieu personnel, notre Créateur et notre Seigneur. »


Sur la foi – Richard de Saint-Victor, De Trinitate, l. I, c. 2

« Ce qu’il y a ici d’admirable, c’est que, pour nous tous, les vrais fidèles, rien n’est plus certain que notre adhésion aux vérités de la foi. Car la révélation faite d’en haut à nos pères a été confirmée divinement par des signes et des prodiges si multiples, si éclatants, si extraordinaires, qu’il semble que ce serait une folie caractérisée d’éprouver à leur sujet le moindre doute. Les miracles innombrables et d’autres faits qui ne peuvent être que divins emportent ici la conviction et rendent le doute impossible. Quand il s’agit d’attester et aussi de confirmer ces vérités, les signes sont, pour nous, des arguments, les prodiges tiennent lieu d’expérience.

Ah ! si les juifs voulaient être attentifs, si les païens voulaient y réfléchir ! Avec quelle sécurité de conscience sur ce point nous pourrons comparaître au tribunal de Dieu. Ne serons-nous pas fondés à lui dire en toute assurance : « Seigneur, s’il y a erreur, c’est vous-même qui nous avez trompés : devant nous, pour confirmer ces dogmes, il y a eu de tels signes, de tels prodiges, que vous seul pouviez accomplir ! Assurément ce sont des hommes d’une sainteté éminente qui nous les ont transmis ; c’est un témoignage authentique, de valeur suprême qui les a garantis : vous-mêmes coopériez et confirmiez ces paroles par les signes qui les accompagnaient. » Et voilà pourquoi les vrais fidèles sont disposés à mourir pour la foi plutôt que de la renier. Assurément aucune adhésion n’est plus ferme que celle qui est donnée aux vérités atteintes par une foi résolue. »


Léon XIII, extrait de la lettre encyclique sur le Rosaire Supremi apostolatus Officio, 1er septembre 1883

« Ce fut toujours le soin principal et solennel des catholiques de se réfugier sous l’égide de Marie et de s’en remettre à sa maternelle bonté dans les temps troublés et dans les circonstances périlleuses. Cela prouve que l’Eglise catholique a toujours mis, et avec raison, en la Mère de Dieu, toute sa confiance et toute son espérance. En effet, la Vierge exempte de la souillure originelle, choisie pour être la Mère de Dieu, et par cela même associée à lui dans l’œuvre du salut du genre humain, jouit auprès de son Fils d’une telle faveur et d’une telle puissance que jamais la nature humaine et la nature angélique n’ont pu et ne peuvent les obtenir. Aussi, puisqu’il lui est doux et agréable par-dessus toute chose d’accorder son secours et son assistance à ceux qui les lui demandent, il n’est pas douteux qu’elle ne veuille, et pour ainsi dire qu’elle ne s’empresse d’accueillir les vœux que lui adressera l’Eglise universelle.
Cette piété, si grande et si confiante envers l’Auguste Reine des cieux, n’a jamais brillé d’un éclat aussi resplendissant que quand la violence des erreurs répandues, ou une corruption intolérable des mœurs, ou les attaques d’adversaires puissants, ont semblé mettre en péril l’Eglise militante de Dieu.
L’histoire ancienne et moderne et les fastes les plus mémorables de l’Eglise, rappellent le souvenir des supplications publiques et privées à la Mère de Dieu, ainsi que les secours accordés par Elle, et en maintes circonstances la paix et la tranquillité publiques obtenues par sa divine intervention. De là ces qualifications d’Auxiliatrice, de Bienfaitrice, et de Consolatrice des chrétiens, de Reine des armées, de Dispensatrice de la victoire et de la paix, dont on l’a saluée. Entre tous ces titres, est surtout remarquable et solennel celui qui lui vient du Rosaire, et par lequel ont été consacrés à perpétuité les insignes bienfaits dont lui est redevable le nom de chrétien »


Matthieu 16:24-26

24 Alors Jésus dit à ses disciples: « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à soi-même, qu’il prenne sa croix et me suive.
25 Car celui qui voudra sauver sa vie, la perdra; et celui qui perdra sa vie à cause de moi, la trouvera.
26 Et que sert à un homme de gagner le monde entier, s’il vient à perdre son âme ? Ou que donnera un homme en échange de son âme ?


L’Imitation de Jésus-Christ – Adaptation en vers de Pierre Corneille Chapitre XXXII – Qu’il faut renoncer à soi-même et à toutes les convoitises

– Jésus-Christ –
Cherche la liberté comme un bonheur suprême ;
Mais souviens-toi, mon fils, de cette vérité,
Qu’il te faut renoncer tout à fait à toi même,
Ou tu n’obtiendras point d’entière liberté.
Ceux qui pensent ici posséder quelque chose
La possèdent bien moins qu’ils n’en sont possédés ;
Et ceux dont l’amour-propre en leur faveur dispose
Sont autant de captifs par eux-mêmes gardés.
Les appétits des sens ne font que des esclaves ;
La curiosité comme eux a ses liens,
Et les plus grands coureurs ne courent qu’aux entraves
Que jettent sous leurs pas les charmes des faux biens.
Ils recherchent partout les douceurs passagères
Plus que ce qui conduit jusqu’à l’éternité ;
Et souvent pour tout but ils se font des chimères,
Qui n’ont pour fondement que l’instabilité.
Hors ce qui vient de moi, tout passe, tout s’envole ;
Tout en son vrai néant aussitôt se résout ;
Et pour te dire tout d’une seule parole,
Quitte tout, mon enfant, et tu trouveras tout.
Tu trouveras la paix, quittant la convoitise
C’est ce que fortement il te faut concevoir :
Du ciel en ces deux mots la science est comprise ;
Qui les pratique entend tout ce qu’il faut savoir.


Père Augustin du Très Saint-Sacrement, ancien juif converti au catholicisme

« Le bonheur, je l’ai cherché dans la vie élégante, dans l’étourdissement des bals et des fêtes ; je l’ai cherché dans la possession de l’or, dans les émotions du jeu, dans l’intimité des hommes célèbres, dans tous les plaisirs des sens et de l’esprit… La plupart des hommes se trompent sur la nature même du bonheur; et ils le cherchent là où il n’est pas… On aime le bonheur, et Jésus-Christ, seul bonheur possible, n’est pas aimé… Ô mon Dieu ! Est-ce possible ? L’Amour n’est pas aimé ! Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas connu. On étudie tout, excepté Lui… Ô vous tous qui m’écoutez, faut-il donc que ce soit un Juif qui vienne supplier des Chrétiens d’adorer Jésus-Christ ?… Mais, dira-t-on : « Je ne crois pas en Jésus-Christ ». Et moi non plus je n’y croyais pas, et c’est précisément pour cela que j’étais malheureux ! »


Saint Augustin (In Evangelium Ioannis, tractatus XXVI, 13)

Ô sacrement de piété ! ô symbole d’unité ! ô lien de charité ! Celui qui veut vivre sait où est pour lui la source de la vie. Qu’il s’approche donc, qu’il croie, qu’il soit incorporé pour entrer en participation de la vie. Qu’il ne fuie point l’étroite union avec les membres; qu’il ne soit point un membre corrompu qui mérite d’être retranché, un membre difforme dont le corps ait à rougir ; qu’il se recommande à la fois par la beauté, la proportion, la santé ; qu’il s’attache é

10. Rosaire et sainteté parfaite

Extrait du livre « Rosaire et Sainteté » du R.P. Hugon

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Le Père Hugon s’adresse ici tout spécialement aux religieux. Cependant, Dieu nous appelle tous à la perfection et nous sommes tous tenus de pratiquer l’esprit des conseils évangéliques d’obéissance, de pauvreté et de chasteté selon notre état. Les quatrième (obéissance), sixième et neuvième (chasteté), septième et dixième commandements (pauvreté d’esprit contre l’avarice) ne prescrivent pas autre chose. La pratique de ces vertus et l’observation de ces commandements nous détournent et nous préservent de l’orgueil, des concupiscences de la chair (luxure) et des yeux (avarice) pour nous pousser à réaliser toujours plus parfaitement et dans tous les champs de notre vie le premier de tous les commandements qui résume tous les autres et définit la perfection chrétienne ici-bas :

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et de tout ton esprit. C’est là le plus grand et le premier et le premier commandement. Mais le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Dans ces deux commandements sont renfermés la loi et les prophètes »

Matthieu: 22, 35-40

Nous devons tous désirer tendre sans cesse à la perfection de l’amour dans la perfection du sacrifice. Notre-Seigneur nous a aimés par le sacrifice. Nous devons répondre par le sacrifice de notre volonté propre, de nos ambitions déréglées, de nos affections désordonnées qui entravent l’acte d’amour de Dieu que doit constituer chaque instant de notre vie. Cela implique de notre part une volonté ferme d’éviter tout péché véniel délibéré. Sans jamais nous décourager, nous devons nous relever en mettant notre confiance en Dieu qui nous a livré son Fils par amour pour nous. C’est dans notre vie quotidienne que doit se manifester cette sainteté et y fleurir.

C’est dans notre vie quotidienne que doit
se manifester cette sainteté et y fleurir.

Le Rosaire bien fait nous donne un moyen admirable d’atteindre cette perfection de l’amour dans la perfection du sacrifice. Nous y admirons Jésus comme le modèle parfait de la sainteté, de l’homme vraiment religieux qui a Dieu pour principe et pour fin et qui fait tout dans une dépendance absolue et toute amoureuse à l’égard de son Père, pour réparer la faute originelle et nos désordres qui proviennent au contraire d’un désir d’absolue indépendance, nous détournant du Dieu trois fois saint, de la Bonté Infinie, de notre Créateur et Seigneur.

Dès l’Incarnation, Jésus accepte de prendre la nature humaine limitée, fragile, souffrante, lui qui en tant que Dieu est infini et parfait, tout-puissant, bienheureux. Retrouvé au temple, il était tout entier aux affaires de son Père. En portant la Croix et en y étant attaché pour y expirer, Jésus s’offre pour rétablir le sacrifice d’adoration dû à Dieu, il pense à rétablir la justice entre les hommes et Dieu et à tous les biens extraordinaires qui découleront de ce sang : l’Église, les sacrements, les saints, la profusion de la grâce et la glorification de Dieu.

Dans tous les mystères on voit Jésus pauvre, Jésus obéissant, Jésus vierge, modèle parfait de l’accomplissement de la volonté de Dieu. Nous pourrions résumer sa vie ainsi : Mon Père, que votre volonté soit faite, non la mienne.
Marie l’a parfaitement accompagné : qu’il me soit fait selon votre parole. Ayons donc un vif désir de la perfection en vue du bonheur éternel. Demandons constamment dans nos prières la grâce de tendre vers cette perfection. Laissons-nous guider par les exemples du Rosaire en suivant Jésus qui est notre voie et notre vie.

Laissons Marie nous prendre par la main et nous conduire à son divin Fils, elle qui est vraiment tout à Dieu et n’a jamais commis le moindre péché véniel.


9. Rosaire, source de la sainteté

Extrait du livre « Rosaire et Sainteté » du R.P. Hugon

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Le Rosaire n’est qu’une suave union à Jésus et à l’Esprit-Saint, à la tête et au cœur de l’Église, un accès à la source de la grâce et une voie vers la sainteté.


Dieu veut que nous soyons saints comme lui. Il nous consacre et nous sanctifie à tous les moments de notre vie par le baptême, la confirmation, l’extrême-onction, et dans tous nos états de vie avec le mariage, l’ordre, les vœux. Le chrétien est un consacré à Dieu. Il est marqué du sceau de Jésus-Christ. Cette sainteté est cependant ordonnée à La Sainteté : la vie de la grâce, l’union à Dieu par la grâce en attente de la vision béatifique qui n’est que l’épanouissement et la fleur de ce germe d’éternité. La vie de la grâce, c’est-à-dire la vie chrétienne, est un commencement du paradis, un germe de la Gloire du ciel, semen gloriae.

La sainteté est une participation à l’être même de Dieu. Par la grâce qu’il infuse dans notre âme, nous le connaissons comme il se connaît, nous vivons de sa vie, nous aimons de son amour. Nous devrions pouvoir et surtout vouloir dire à chaque instant : Ce n’est plus moi qui vis, c’est Jésus qui vit en moi.

Or le rosaire nous communique cette sainteté qui est la vie même de Dieu. Les organes de la vie sont la tête et le Cœur. La tête, c’est Jésus-Christ car il est au premier rang et que toutes les grâces qui alimentent les membres passent par Lui (Nous l’avons vu plein de grâce et de vérité et nous avons été enrichis de sa plénitude); le cœur c’est l’Esprit-saint qui opère de façon invisible mais irrésistible pour lancer la vie et la grâce dans toute l’Église.

Pour avancer en perfection et avoir le salut, il faut être uni à la tête et au cœur. Dans chaque mystère nous touchons Jésus dans ses intentions, ses pensées, ses actions, sa vertu, son amour, qui impriment en nous un mouvement toujours plus irrésistible d’union totale à Dieu. Dans chaque mystère, nous voyons l’Esprit-Saint agir en faisant concevoir la Vierge Immaculée, tressaillir Jean-Baptiste ou enflammer les Apôtres.

Aimons méditer avec intelligence et piété ces mystères qui nous font vivre avec Jésus et aimer avec l’Esprit-Saint, et donc nous met en présence du Père et nous repose sur le sein de la Trinité.

Ô Marie, intercédez pour moi, misérable pécheur, et obtenez-moi la grâce de la sainteté !


8. Rosaire et saint Joseph

Extrait du livre « Rosaire et Sainteté » du R.P. Hugon

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Jésus, Marie, Joseph, trois noms indissociables que nous devons inscrire dans nos cœurs.

Saint Joseph est le patron de tous les chrétiens parce qu’il est le patron universel de l’Église. Nous trouvons tous en lui un modèle, un père, un protecteur, un ami. Ne séparons pas ce que Dieu a uni : quand nous méditons sur Jésus et Marie, pensons à Joseph !


La méditation du rosaire nous fait connaître le rôle glorieux de saint Joseph par rapport à l’Incarnation et à la Rédemption.

Jésus, Marie, Joseph sont tous les trois vierges, tous les trois associés dans une vie commune, tous les trois associés dans des souffrances communes.

Saint Joseph a de véritable droits sur Jésus et Marie. Sur Marie qui lui appartient comme son épouse. Sur Jésus qui appartient à saint Joseph comme fils de son épouse. Jésus et Marie ont été confiés à saint Joseph pour qu’il veille sur eux et participe ainsi à l’œuvre de l’Incarnation rédemptrice.

Saint Joseph a répondu de la plus sainte des manières à ce dessein de la Providence. Inspirons nous de sa sainteté, de son attention et de sa soumission à la volonté de Dieu, de sa force et de son humilité.

Joseph était un homme juste (Mt, 1, 19) nous dit la sainte Écriture, ni plus, ni moins: Juste. Ce seul mot indique la pureté et la simplicité extraordinaires de saint Joseph: il était tout entier dévoué à accomplir la volonté de Dieu, tout entier ordonné à Dieu. Des mots supplémentaires dilueraient l’unité surnaturelle qui caractérisait son action. Il était juste, point. Travaillons-nous être juste, à commencer par la fidélité dans les plus petites choses : accepter tranquillement même les plus petites contradictions qui peuvent se rencontrer dans une journée, faire toutes les actions indispensables de nos vies (lever, coucher, manger, conversation, déplacement, travail domestique) paisiblement, sans empressement et le plus parfaitement possible sous le regard de Dieu.

Avec une mission si élevée et des droits si grands sur Jésus et Marie, saint Joseph devait être d’une sainteté suréminente. Dans l’intimité de la sainte famille, la grâce de Jésus et Marie rejaillissait sur son âme.

Le rosaire fait rayonner l’histoire et le rôle de ce très chaste époux. Dans les mystères joyeux, il apparaît tout d’abord lors de l’Annonciation comme l’humble et obéissant époux qui se soumet aux décrets de Dieu malgré ses angoisses; lors de la Nativité, de la Purification, du Recouvrement au Temple, comme le père nourricier de Jésus. Dans les mystères douloureux, après la crucifixion, Jésus descend dans les limbes et nous imaginons la béatitude de saint Joseph retrouvant Jésus. Dans les mystères glorieux, saint Joseph triomphe toujours aux côtés de Jésus, qu’il a élevé et fait grandir.

L’Église est la continuation de l’Incarnation à travers les siècle. Dès lors saint Joseph doit avoir dans l’Église un rôle analogue à celui qui fut le sien dans l’Incarnation : le patron, la figure tutélaire et protectrice. Raison pour laquelle Pie IX le déclare officiellement Patron de l’Église universelle en 1870.

Saint Joseph est véritablement intercesseur pour toutes les grâces, ministre des trésors spirituels, patron de toutes les conditions : enfants car il a protégé le plus parfait et le plus pur des enfants; familles car il fut à la tête de la plus sainte d’entre elles; ouvriers car il est le très saint charpentier de Nazareth; vierges car il est vierge, époux d’une vierge, père nourricier d’un Dieu vierge; prêtres car il a aussi reçu la mission de porter Jésus aux hommes, de vivre dans son intimité, de le faire aimer; affligés car il a souffert beaucoup par amour et fidélité à Dieu; exilés car la fuite en Égypte l’a éloigné de sa patrie.